Exemple document manuscrit

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Introduction

Je me présente votre nom et prénom âgée de 25 ans passionnée depuis toujours par le secteur du sanitaire et social et titulaire d’un titre professionnels d’assistante de vie aux familles j’ai travailler durant un ans et demi au seins l’association emploi relais service en tant que agent à domicile ou je suis intervenu auprès de personnes âgées, malades, et où en situation de handicaps pour les accompagner et les aider dans les actes de la vie du quotidien. J’ai pu apprendre lors de mes diverses activités à me servir de matériel mis à disposition telle que le verticalisateur, lève malade, lit médicalisé j’ai pu aussi apprendre en travaillant auprès de médecin et d’infirmier à repérer et transmettre les changement d’état clinique des patients et  mettre en pratique les règle d’hygiène et de sécurité ainsi que les divers transferts et toilette appris lors de ma formation.

 J’ai pour objectif de travailler au seins d’un centre hospitalier en tant que aide soignante d’évoluer dans ce secteur afin de  devenir infirmière et de pouvoir m’épanouir dans ce milieu c’est pour cela que je vous présente ma candidature à la formation d’aide soignante dans votre institut de formation.

Pour cela je  choisis de vous décrire comme situation vécu l’accompagnement d’une dame et les différentes formes de communication utilisée avec elle  j’appellerai cette dame Mme X pour respecter l’anonymat. 

Mme X âgée de 87 ans mariée et avec 1 fils d’une cinquantaine d’année, diabétique qui souffre d’une endocardite causé par l’infection d’un plaie à l’orteil après plusieurs semaines en soin palliatif à l’hôpital la famille de Mme X a souhaité que la suite de son hospitalisation se fasse à son domicile auprès de son mari âgé de 93 ans atteint de trouble de la mémoire je suis intervenu du lundi au vendredi de 18h à 20h durant 2 mois  j’ai pu assister l’infirmière lors de soin d’hygiène et l’aide au repas tout au long de son hospitalisation à domicile. 

J’ai choisi de vous parler de cette situation car pour moi elle relate des aptitudes et des qualités que je pense nécessaire à la fonction du métier d’aide soignante la prise en charge de cette dame à était pour moi une expérience très enrichissante en dehors des actes de soins et de confort j’ai pu vivre et comprendre l’importance de la communication dans une relation entre le patient la famille et les soignants. 

Situation :

Plusieurs jours après le retour de Mme X nous avons du instaurer une certaine routine avec les infirmières et aide à domiciles avec qui j’ai accompagné ce couple de personnes âgés cette routine était importante et nécessaire pour son mari très perturbé et désorienté par les nombreux aménagement effectués pour le confort de sa femme il ne se sentait plus chez lui.  Habitué à voir sa femme très autonome le retour de celle-ci alité et dans l’incapacité de se lever à était très difficile à comprendre et pour cela nous avons fait en sorte de lui expliquer tout les jours chaque soins effectuer de façon à ce qu’il comprennent et acceptent les choses à son rythme.

Après avoir préparé le matériel nécessaire à la réalisation des soins d’hygiène et une fois l’infirmière arrivée j’aide Mr X à se lever et l’accompagne dans la cuisine ou j’ai mis la table et réchauffé le repas préparé par l’aide à domicile venu ce midi. 

Pendant que  l’infirmière prend les constante de sa femme je reste avec lui discute de sa journée où il me répète qu’il a était seul ne se rappelant plus de la visite de l’aide à domicile du midi. Quand l’infirmière m’appel pour commencer la toilette au lit de Mme X je la rejoins me place face à elle de l’autre côté du lit retire la barrière et nous commençons la toilette ce moment n’est pas seulement un moment de soin mais aussi un moment de partage ou Mme X profite de l’absence de son mari pour nous confier ses inquiétudes ses doutes et ses peur au vu de son état qui se dégrade elle nous raconte avec difficulté dû à sa faiblesse physique avoir était prise de spasme musculaire et avoir renversé une bouteille d’eau que son mari lui donner dans l’après midi. 

Mme x n’est pas  seulement inquiète par son état de santé qui régresse mais aussi par son mari qu’elle laissera derrière elle. Je la rassure en lui rappelant que son fils est présent et qu’il est là aussi pour veiller sur lui et sur elle. Prise au dépourvu  par sa confidence et ne ma réponse est maladroite brève et ne suffit pas à soulager ses craintes 

Mme X habituellement active et autonome me semble lasse et déprimé par son état ce qui est normal au vu de la situation je décide donc de l’impliquer dans les tâches et lui demande les repas qu’elle aimerais que l’on prépare à son mari le lendemain ou si elle-même à des envies particulières les fêtes de fin d’année approchant elle nous parle de plat qu’elle adore manger pendant cette période au simple souvenir de ces moments son moral semble revenir  elle nous demande à ce que son lit soit rapproché du canapé de son mari qui se trouve à l’autre bout du salon ce nouvel aménagement lui permettrai d’être rassurer et de rassurer son mari  lors de ses crises démence en l’absence de personnel en lui rappelant qu’il est bien à son domicile auprès de sa femme. J’accepte et lui promet de demander à son fils d’effectuer ce changement souhaitant qu’elle soit le plus à confortable possible. 

J’ai pu constaté au contact de cette dame au fil du temps que j’était plus assurée dans mes échanges avec elle et mes autres bénéficiaires grâce à elle et au travaille que j’ai effectuer à ses côté je ne suis plus gêné à l’idée de parler des complications liées à la maladie avec les patients j’ai pu apprendre à utiliser un plusieurs types de communication verbale et non verbale au travers de gestes (caresse), regard , posture (à hauteur du patient) qui se veulent rassurants. 

Cela a amélioré mes capacités d’écoute, d’empathie mais aussi ma compassion pour comprendre ce que la personne ressent. Ce sont des qualités primordiales au métier de l’aide soignante apportant un sentiment de bienveillance vis-à-vis de mes patients. Cette relation d’aide 

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J'ai choisi de vous relater une situation professionnelle sur la solitude des personnes âgées

Je suis âgée de 42 ans, je travaille comme assistante de vie auprès des particuliers.(citer votre entreprise)

Je travaille chez Mme B âgée de 76 ans veuve et atteinte de la maladie d’Alzheimer, .je l’aide 

pour les tâches quotidiennes (aide aux repas, courses, compagnie, ménage).nous échangeons beaucoup sur des sujets d’actualité et de la vie.

L’infirmière vient quotidiennement pour les médicaments( Je vous recommande de faire une phrase sur la collaboration entre vous et l'infirmière) . elle vit seule dans son 

appartement situé au rez de chaussée. Elle m’ouvre toujours la porte avec le sourire et nous 

entretenons une bonne relation de confiance.

Ce matin là elle était différente, j'ai remarqué son

regard vide , ses yeux rougis et de la tristesse sur son visage Et le Elle avait et portait encore son pyjama il était 11h .

Qu’est ce qui vous tracasse Mme ? vous avez l’air triste, lui ai-je dit calmement. 

Elle me répondit :ce sont des problèmes de famille qui me préoccupent.

Je lui ai alors dit : vous pouvez m’en parler si vous le désirez.

Elle répond :non, je ne veux pas, ça ne concerne que moi, ne vous en faites pas, je vais m’en sortir.

J’ai ouvert les volets et suis revenu revenir m'asseoir sur le fauteuil auprès d'elle afin d’être à la même hauteur que 

son visage qu'elle tout en restant à sa proximité

Alors je lui pris sa main avec douceur en souriant, je lui ai dit de ne pas s'inquiéter 

Elle me répond : je suis fatiguée, j’en ai marre, Mme B m’a confié sa tristesse sur le manque 

de visites de ses proches mais surtout celle de son fils unique qui habite à 400km de chez elle 

et qu’elle ne voit pas souvent, elle désirait tellement le voir! Sa tristesse était palpable.

,je l’ai rassurée en lui disant que son fils l’aime et viendrai bientôt la voir mais pour cela elle devait 

faire sa toilette, être en bonne santé en attendant son arrivée.

Je lui ai également proposé de préparer ensemble son déjeuner et l'assuré de mon aide que je suis là pour l’aider.

Elle a sourit et a accepta de le faire

Je l’ai convaincu de faire sa toilette, de se changer et de s'alimenter.

Mme B était plus détendue après et m’a remercié de prendre soin d’elle.

Je lui ai également proposé de faire une petite balade pour se changer les idées d’air.

J'ai fait part à ma responsable de la situation afin qu'elle puisse contacter sa famille.

J’ai accompagné Mme B dans sa vie quotidienne en tenant compte de ses besoins, j’ai identifié des 

signes de souffrance psychologique

Mon observation m'a permis de déceler un problème récurrent chez les personnes âgées : la solitude.

On peut lutter contre l’isolement des personnes âgées en renforçant des liens sociaux ,par des 

activités locales dédiée aux personnes âgées et aussi par des solutions de surveillance à distance qui 

Permet aux seniors 24/24 en cas de besoins ( chutes) la personne âgée est équipée d’un bracelet qui 

est relié au centre d’appel et marche par un bouton, ça permet de rassurer la personne âgée et ses proches et et surveiller le 

patient.

Mon avis 

J'ai apporté quelques modifications, j'espère que vous en tiendrez compte

Mes recommandations sont les suivantes

Il faut citer votre entreprise

Il faut mettre une phrase sur la collaboration de travail entre vous et l'infirmière

N'oublier pas que vous devez écrire à la main ce document 

Mettez en entête votre nom

Je retrouve plusieurs critères de sélection appréciés du jury 

L'aptitude à compagne et à aider les personnes vulnérables

L'aptitude à entrer en relation avec l'autre et à communiquer

Une autre aptitude que vous pourrez avoir c'est de mettre une phrase sur la collaboration de travail entre vous et l'infirmière 

Bonne soirée 

Gisèle Cabre

Situation Professionnelle

Je m’appelle ????????, je suis née le 22 Mars 19?? à ?????, en ???????, j’ai donc 55 ans.

Je suis mariée depuis 2012.

J’ai travaillé à domicile et dans une structure avant d’obtenir mon CAP d’assistante de vie aux familles en 20??.

Actuellement, j’exerce en tant qu’Agent de service hospitalier en EPHAD depuis 5 ans.

Je souhaite poursuivre ma carrière dans le secteur sanitaire et social où je me sens vraiment à l’aise, c’est la raison pour laquelle j’ai pris la résolution de perfectionner et d’approfondir mes connaissances dans le métier d’aide-soignant qui pour ma part est très enrichissant du point de vue relation humaine.

Pendant toutes ces années de travail, j’apprends à donner le meilleur de moi-même pour pouvoir satisfaire la personne vulnérable en face de moi.

Je trouve beaucoup de joie à donner qu’à recevoir.

C’est dans cette optique que j’ai voulu vous décrire une situation vécue avec une résidente que j’appellerais Madame B pour préserver son anonymat.

Agée de 78 ans, elle a 2 filles jumelles qui ont 55 ans chacune.

Elle vivait toute seule avant de rejoindre l’unité de vie protégée dans laquelle j’exerce.

Veuve depuis 2 ans, elle n’a plus repris le moral suite au décès de son mari.

Au fil des jours, l’état de santé de Madame B s’est dégradé, elle a perdu son autonomie, elle présentait une asthénie à cause de la dénutrition. Deux fois, elle a été hospitalisée et un traitement lui a été prescrit mais aucun changement n’a été observé.

Ses filles ne pouvant plus s’occuper de leur mère, ont décidé de la placer dans la maison de retraite non loin de son habitation.

Voilà comment j’ai rencontré Madame B, elle était dans mon service.

Elle mesure 1m65 et pèse 44 kg , présente une situation de dénutrition car son poids est très insuffisant par rapport à sa taille.

Elle est prise en charge complètement vu sa faiblesse causée par le trouble du comportement alimentaire.

Elle ne s’alimente plus toute seule, son repas en texture mixée, est enrichie en protéines et en calories, elle s’hydrate avec de l’eau gélifiée.

Elle a une incontinence urinaire et fécale.

Elle a un appareil auditif et dentaire.

Elle communique de façon verbale et non verbale.

Sous la responsabilité des infirmières et la collaboration des collègues, les journées de travail

Se passaient comme prévu.

Madame B était en ma charge pour ce qui concerne les soins d’hygiène et confort, je m’adaptais en fonction de son état de santé pendant ces moments, toutes mes

manipulations étaient accompagnées des explications, je lui parlais calmement avec douceur et j’avais beaucoup de patience pour attendre son retour car je la sentais un peu réticente.

Un jour pas comme les autres, après les transmissions du matin, il est 7h45’, je frappe à sa porte, m’annonce et lui rappelle avec sourire comme d’habitude, le but de ma présence dans sa chambre.

Je ne reconnais pas le visage de Madame B, il était différent de celui des jours précédents, un visage rayonnant. Elle me fixe du regard me donnant l’impression de quelqu’un qui a beaucoup de choses à raconter mais se retient.

Je pouvais aussi lire dans ce regard une certaine confiance, assurance qui s’était installée et qu’il n’y avait plus de barrière, elle était prête à se confier.

Il y eu un temps de silence, c’est plus fort que moi, je lui manifeste mon contentement par un regard souriant pour l’encourager dans cet élan.

Je commence les soins sachant qu’avec ce qui vient de se passer, sa langue finira par se délier, mais je ne m’empêche de lui parler entretemps.

A peine la toilette terminée, n’a même pas attendu qu’elle soit installée dans son fauteuil, j’entends pour la première fois le mot « Merci » qui sort de sa bouche et s’éclate en sanglot par la suite. Je me mets à sa hauteur et pose ma main sur la sienne afin de la rassurer.

Je lui laisse le temps de s’exprimer en lui essuyant les larmes.

Après un temps de silence, Madame B commence à se confier, me dit qu’elle avait perdu

Le goût de vivre depuis le décès de son mari. Elle avait compris que ses filles habitant les deux en province, ne pouvaient pas pallier à son isolement à cause de la distance qui les sépare. Alors, n’ayant pas de solution à sa préoccupation, elle demandait la mort.

Avec quelques paroles de réconfort, je rassure Madame B, je lui demande de compter sur mon soutien physique et moral.

Depuis lors, je constate un grand changement sur tous plans tant physique que moral, en parlant avec elle, elle m’avoue qu’elle est prête à coopérer avec le soignant pour retrouver son autonomie.

Je me suis rendu compte que je pouvais redonner le goût de vivre à une personne désespérée, être davantage utile aux personnes vulnérables.

Travaillant en collaboration avec les infirmières et aides-soignants, j’ai appris que le travail en équipe est très important d’un côté pour les aidés car il contribue à leur bien-être et d’un autre côté pour les aidants qui sont motivés.

C’est pourquoi j’ai décidé de poser ma candidature à la sélection d’entrée en formation d’aide-soignant, j’aime apprendre et améliorer mon travail.

Bonjour

Votre lettre manuscrite répond aux attendus du jury de sélection à savoir:

Vous montrez de l'intérêt pour le domaine de l'accompagnement et de l'aide à la personne

Vous avez des connaissances dans domaine sanitaire et social

Vous avez une aptitude à faire attention à l'autre, d'écoute et d'ouverture d'esprit

Vous avez une aptitude à entrer en communication et à établir une relation avec les personnes vulnérable

Vous maîtrisez l'expression écrite

Vous utilisez le vocabulaire médical

Je vous recommande de limiter le receuil de donné sur la personne le document manuscrit ne doit pas excéder 2 pages 

Je vous recommande d'évoquer que vous en avez parlé en réunion pluridisciplinaire

Pour obtenir un autre atout auprès du jury (aptitude à collaborer et à travailler en équipe)

Je vous recommande d'écrire que vous avez fait une transmission ciblée informatisé (citez le logiciel ) sur cette situation

Pour obtenir un autre atout auprès du jury (aptitude à utiliser des outils numérique)

Je vous recommande de reformuler cette phrase car son poids est très insuffisant par rapport à sa taille. par car son (IMC)  indice de masse corporelle indique une dénutrition

Je vous recommande de reformuler cette phrase sa langue finira par se délier

Il faut augmenter vos chance, car il n'y aura sans doute pas un entretien oral avec le jury, il faut donc mettre le paquet sur la situation

Je vous recommande de mettre en place un dialogue entre vous et la personne, ou d'indiquer ce que avez vous mis en place pour que cette personne retrouve goût à la vie

Je n'ai trouvé que la situation professionnelle dans votre envoi

Bonne journée 

Gisèle Cabre

26/01/22

J’ai choisi de vous décrire une situation que j’ai vécue sur mon lieu de travail avec Madame B à l’EHPAD en collaboration avec l’équipe pluridisciplinaire.

      Madame B est âgée de 96 ans, elle a pour antécédent médicaux des œdèmes des membres inférieures lié à son insuffisance cardiaque ainsi qu’une mauvaise circulation veineuse qui a entraîné des ulcères au niveau des deux jambes ainsi que des escarres au niveau des deux talons.

De plus, Madame B est atteinte d’un diabète insulinodépendant ( type 1 ), elle a donc un traitement oral et de l’insuline ce qui entraîne un retard de cicatrisation.  

      Son entourage lui a demandé avec son autorisation de la faire entrer en EHPAD en lui expliquant que c’était pour son bien être. Le maintien à domicile devenait compliqué car Madame avait des difficultés à la marche dû à ses escarres aux talons. De plus , elle était en dénutrition car elle avait une mauvaise hygiène de vie à domicile étant donné qu’elle vivait seule.

      Madame B à besoin d’aide partielle pour la toilette, elle aime s’apprêter devant le lavabo pendant de longues minutes. Elle a également besoin d’aide pour l’habillage et le déshabillage. Elle est incontinente urinaire et parfois fécale et porte donc une protection de jour comme de nuit.

      Madame B est entrée en Établissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes en février 2021, suite à un épuisement familiale dû à la baisse de son état général. 

      Lors de son arrivée, Madame B se déplaçait en fauteuil roulant car elle ne pouvait plus marcher. 

      Du fait de ses escarres aux talons, nous avons vu en équipes pour la mise en place d’un matelas à air.

      Lors de la prise en soin de Madame B, celle-ci était mécontente du matériel installé. Cela ce manifeste par : la tête baissée, les yeux en l’air et les sourcils froncés.

J’ai commencé par me mettre en face d’elle, j’ai posé ma main sur la sienne pour la mettre en confiance. Elle me regarde et me sourit. Je me rends compte qu’elle se sent en sécurité. Je lui ai donc proposé une douche pour l’apaiser. Elle accepte et je vois sur son visage qu’elle était réjouie. À la fin du soin, elle m’a donné l’impression d’un soulagement. Elle n’avait pas le même regard. Elle me remercie du soin que je lui ai apporté. Par la suite, nous lui expliquons que si elle voulait que les escarres guérissent il fallait qu’elle s’alimente correctement et je lui réexplique donc l’importance du matelas à air.

      Quelque mois plus tard, lorsque les escarres ont commencé à guérir, la kinésithérapeute m’a sollicité pour que nous essayions de la faire marcher. Elle commence à tenir debout, avec un peu de difficulté car ça reste encore douloureux. Quand les escarres ont guéris, Madame a commencé à se mobiliser avec un déambulateur, nous étions à côté d’elle pour la soutenir si elle en avait besoin. Au moment où elle a commencé à se déplacer toute seule nous avons enlevé le verticalisateur et le fauteuil roulant.

      On pense souvent à tort que les Ehpad sont réservés aux personnes devenant dépendantes ou à celles en fin de vie. C’est pour cela que j’ai voulu décrire madame B qui est un bel exemple pour démontrer qu’une personne peut récupérer une partie de son autonomie grâce à un projet de vie mis en place par l’équipe pluridisciplinaire. Elle nous a prouvé qu’elle pouvait progresser avec nos conseils, notre aide, notre soutien et notre bienveillance.

      Le travail en équipe pluridisciplinaire permet de mettre en place une dynamique et une coordination autour d’un projet de soins.

      Dans cette situation, j’ai pu constaté que les communications verbales et non verbales sont importantes et permettent de rassurer la personne.

      Cela m’a permit d’améliorer mes capacités d’écoute, de bienveillance et d’empathie.