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Canicule ,,,! la psychose des EHPAD

Le 11/09/2018

 

images-1-8.jpgcomme chaque année c'est branle bas de combat dans les EHPAD , pour faire face à une éventuel  canicule sauf que depuis 2003 on l'attend toujours cette canicule et de pied ferme !

Il faut dire que le plan canicule est déjà très étoffée , rôdé , et opérationnel , chaque collaborateur connaît sa partition parfaitement avec un maître mot, faire boire , faire boire à tout prix, on n'oublie bien souvent que  la pauvre mamie n'a pas forcément envie de boire à outrance d'autant plus que , après la toilette du matin,  elle est conduite systématiquement dans la salle commune climatisée et le rythme de prise liquidienne est la même tous les jours 365/365 Jours et ne différe pas d'une saison à une autre, le matin avec le petit déjeuner le jus d'orange, àprés la toilette le verre d'eau

Vers 10h la collation par l'animatrice, vers midi on remet ça pendant le déjeuner un verre d'eau plus le café sans oublier le goûter etc etc , et la pauvre mamie n'en a pas fini avec la psychose du soignant et vaz-y que je te palpe le ventre à  la recherche de signe de déshydratation, et c'est pas fini on lui demande 10 fois dans la journée de tirer la langue pour voir des fois si elle est pas rôtie "signe de déshydratation" tout  signe de confusion ou d'agitation est attribué à la soif, et malgré toutes  les précautions prises,  il arrive que certain résident présente des signes de déshydratation c'est l'occasion pour le soignant de mettre ses compétences en action , tout est prévu,  protocolisé en 2  ou 3 mouvements,  la pauvre mamie est mise au lit , perfusée , une climatisation mobile à proximité , et comme la perfusion n’empêche pas le fait de boire, on instaure une procédure de prise liquidienne obligatoire, le résident doit faire l'objet d'une surveillance accrue, pas seulement l'été , bien sûr qu'il faut être vigilant et déceler toute perturbation chez la personne âgée vulnérable, mais gardons nous de trop en faire,  proposez les boissons, ne  pas les imposer, mettre les boissons à portée de main pour que le résident puisse boire quand il le souhaite, aidez et  concentrez-vous  sur les plus fragiles,  ceux  qui ne peuvent plus boire tout seul , ne pas être obnubilé par la fiche d'hydratation du résident, qui doit contenir votre signature ainsi que les quantités d'eau obligatoires  que le résident doit prendre par jour, tout le monde prie pour ne pas revivre la catastrophe de 2003, tout le monde retient son souffle, retrousse ses manches, il va y avoir du travail, mais une chose est sûre :  on est prêt.

Auteur : Jomey stéphane

Responsable publication soignant en EHPAD.fr

Maltraitance sous contrôle

Le 11/09/2018

 

 

C'est à la suite de plusieurs courriers  anonyme de la part de famille et du personnel d'un EHPAD public situé à kergoff,  que l'agence régionale de santé a diligenté une enquête.

Il s’avère que les faits remontentà l'année dernière,et que le faisceau de présomptions  pour maltraitance verbale sont dirigé contre un aide soignant actuellement en arrêt maladie .

Ce dernier aurait, à plusieurs reprises proféré des insultes à l'égard des résidents de la maison de retraite.

Toujours est -il que la directrice a déjà été mutée, on peut s’interroger sur la gestion en catimini d'un tel évènement,  les fait ont été communiquer à la presse que récement.

Il existe dans chaque Agence Régionale de la Santé un référent bien traitance qui gère les situations de maltraitance dans les EHPAD.

La procédure consiste à transmettre par une procédure type de dysfonctionnement survenant dans un EHPAD ainsi que  tout acte de maltraitance survenant dans une maison de retraite .

Une fois que le nettoyage est fait par le gendarme de l'ARS, et dans ce cadre,

  • la mutation de la directrice,
  • le coupable est  désigné et mis à l’écart,
  • on calme les esprits
  • on laisse refroidir l'affaire et au moment opportun on lache le morceau aux journalistes pour que l'affaire soit rendue publique.

Toute l'affaire est sous contrôle et  ce n'est pas plus mal,   et tant pis pour les journalistes si prolixes à jeter l’opprobre sur des professionnels dont le dévouement à la cause des personnes âgées n'est plus à démontrer

Auteur : Jomey stéphane

Responsable publication soignant en EHPAD.fr

 

 

Y a-t-il un pilote dans l' EHPAD ?

Le 11/09/2018

La complexification du secteur d’hébergement de la personne âgée dépendante, les récents cadres réglementaires générés par les politiques publiques ont donné naissance à un nouveau type de directeur.

Ce nouveau directeur est souvent issu des entreprises de commerce ou de conseil dans le cadre, très en vogue, des reconversions.

Où est passé ce dirigeant charismatique d’autrefois, issu des équipes, impliqué et motivé autour des savoirs-faire, à la fois philosophe, penseur, expert en sciences humaines, voire en sciences religieuses ?

Autrefois directeur d’hospice ou de dispensaire, il connaissait le métier depuis le bas de l’échelle, il reconnaissait les besoins et les compétences de tous et chacun.

Or, notre nouveau directeur, propulsé à la tête d’un établissement, n’a pas eu le temps de s’imprégner de l’action, de la motivation de l’équipe des soignants.

Il connaît la législation, les protocoles, les procédures, les plannings, les objectifs... mais de façon théorique.

Pourtant, on entend ce leitmotiv : la santé, ça n’a pas de prix.

Oui, mais elle a un coût. Ce coût, nos dirigeants bien formés, formatés à la gestion, privés d’une culture profonde de clinicien, de pratiquant de soins médicaux et humains savent compter, savent gérer.

Mais comment s’intégrer à une équipe entièrement tournée vers le PATIENT, loin des calculs froids et obtus d’une gestion inhumaine, elle cherche à répondre au mieux aux attentes et aux besoins de LA PERSONNE.

Prendre en compte l’humain, c’est s’inquiéter autant des préoccupations de soignés que des soignants.

Cette façon de gérer et de nommer des directeurs loin de la base ne fera qu’agrandir le fossé entre les directions et les professionnels du terrain.

Jomey stéphane

Responsable publication soignant en EHPAD.fr  

 

 

Hold-up sur la réforme dépendance

Le 11/09/2018

 

HOLD UP SUR LA DEPENDANCE

 C’est dans la torpeur de l’été du mois de juillet* que nos élites daigneront nous faire connaître les axes choisis pour « la réforme dépendance ».

 Cette réforme annoncée comme prioritaire en début d’année va-t-elle enfin voir le jour ?

 Elle devait reposer et être l’émanation d’un large consensus démocratique.

 Où en est le débat ?

 On préconise la création d’un cinquième risque.

 On incite à prélever une deuxième journée de solidarité.

 Durant les derniers mois, on a entendu divers courants s’exprimer, et il nous a semblé que la France est devenue un pays au risque accru de personnes âgées dépendantes dans le présent et pour le futur.

 Toujours est-il qu’on nous prévoit la catastrophe, l’hallali !!!

 Les finances de la Sécurité Sociale, celles du conseil général, sont exsangues ; il y a urgence à trouver un financement pour couvrir la solidarité avec le grand âge.

 Notre ministre a promis que c’est la carte vitale et non la carte bleue qui paierait ces frais, or à ce jour, les quelques propositions mises en avant ne sont pas convaincantes.

  •  Je ne crois pas que le prélèvement 1% sur les donations partages suffisent.
  •  Je ne crois pas non plus à cette deuxième journée solidarité, même étendue aux autres professions dispensées pour la première.
  •  Je ne crois pas aux incitations compassionnelles pour valoriser les familles et les proches d’une personne dépendante.
  •  Je ne crois pas non plus qu’on va trouver miraculeusement les moyens et les places pour construire des établissements temporaires à mi-chemin de l’hôpital entre la maison de retraite.

 Non, ce que je crois, c’est qu’en jouant avec la peur des citoyens de devenir un jour dépendant, les oligarchies « assurances privées et banques » n’aient flairé le bon filon pour engranger encore de nouveaux profits.

 Nos concitoyens souscrivent d’ores et déjà des centaines d’euros en prévision de leur avenir de possible « dépendant ».

 Une mesure prise par notre exécutif, pour rendre une assurance universelle dépendance obligatoire est écartée pour le moment.

 Cette mesure aurait rapporté surtout aux assurances et aux banques, pour un sinistre difficilement mesurable et prévisible.

 Même si le scénario d’une assurance universelle est peu probable pour l’instant, on aura assez joué avec la peur de tout un chacun devant sa perte d’autonomie pour que, dans les jours prochains, nous alimentions les caisses des banques et des assurances privées.

 Le comble serait que ces souscriptions volontaires bénéficient d’une réduction d’impôts !!!!

 Oui, je sais, je n’apporte aucune solution, je critique.

 Mais si nous pensions plutôt à la prévention :

  •  - éducation sur la nutrition, prévention systématique, parcours santé obligatoire :
  •  - consultation spécialisée, gériatrie, dentiste, orthophoniste, ...
  •  - combattre l’isolement social, améliorer l’habitat, développer et améliorer l’accueil de jour, créer un réel statut de l’aidant proche de la personne âgée, formée et rémunérée, donner plusd'ambition au CLIC "avec comme mission de guichet unique d'orientation administratif"... Rien de nouveau certes, mais à mes yeux important en terme de considération et de regard que l’on porte sur le grand âge.

 Regard autre que celui qui se borne à parler de pourcentage à prélever sur les salaires de tout actif arrivant à une tranche d’âge à déterminer, sauf qu’à ce jour, ce sont encore les salariés qui seront ponctionnés par une nouvelle citation dès l’âge de 50 ans ( ou peut- être avant)...

 Samir aide soignant désabusé

 *la date d'annonce est repoussé à septembre

Auteur : Jomey stéphane

Responsable publication soignant en EHPAD.fr

ATTENTION TOUTE UTILISATION FAITE SANS L'ACCORD DE L'AUTEUR

CONSTITUERA UN ACTE DE CONTREFACON ET SERA PASSIBLE DE POURSUITES JUDICIAIRES

 

 

 

 

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Les dérives de la traçabilité

Le 11/09/2018

 

quelques réflexions d'une psychologue travaillant en EHPAD :

"Je suis habituée depuis plusieurs années à utiliser le dossier patient informatisé.

C'est un excellent outil qui permet des transmissions de bonnes qualités entre les différents professionnels.

Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais le mois dernier, j'ai été saisie d'une frayeur...

Je suivais une formation interne qui doit nous permettre d'utiliser de nouvelles fonctionnalités utiles dans le cadre du projet de vie individualisé et de la planification des animations.

Cela m'a semblé de prime abord très positif :

permettre une meilleure connaissance des goûts et habitudes de vie des résidents, les aider à participer régulièrement à des activités qu'ils affectionnent (par exemple, en inscrivant dans

l'agenda du logiciel qu'il est nécessaire de leur rappeler ou de les aider à s'y déplacer ...), mieux adapter le type d'activité proposé et également faire reconnaître le rôle important de

l'animatrice aux autres membres de l'équipe soignante.

Mais cette remarque du formateur m'a fait frémir:

« Grâce à la traçabilité que permet cet outil, vous pourrez justifier à la famille que son résident va bien régulièrement à la messe »

J'ai fait remarquer (et je suis rassurée que mes collègues aient été aussi choquées que moi) que l'on était supposé assurer une certaine discrétion sur la liberté de culte des résidents,

qu'heureusement un résident avait le droit de pratiquer ou pas sans que cela nous regarde.

(Pourquoi pas aussi ajouter une case pour savoir s'il se confesse ou communie régulièrement !)

Réponse du formateur:

«D'accord pour la messe, c'est peut être délicat, mais prenons un exemple plus neutre, vous pourrez justifier de votre activité auprès des familles et prouver que leur parent assiste bien

régulièrement aux ateliers mémoire ».

Vous avez dû rencontrer comme moi les enfants d'Albert.

Ils ont été contraints de placer leur papa de 78 ans parce qu'il avait une maladie d'Alzheimer...

Parce que ce n'était plus possible, ils ne pouvaient plus le laisser seul à la maison...

Avant, lorsqu'ils venaient vous (médecin, psy...) voir, vous pouviez entendre leur culpabilité, leur faire prendre conscience de ce qui se jouait, les rassurer en travaillant avec eux pour le bien-être de leur parent...

Maintenant, ils pourront aller voir directement un administratif qui leur sortira un tableau prouvant que leur papa a bien participé au maximum d'activités pendant les trois mois précédents, qu'il socialise, qu'il s'amuse, qu'il vit à fond sa vie d'Alzheimer, que l'argent qu'ils donnent tous les mois est bien employé, que finalement un EHPAD c'est tellement mieux que la maison.

Est-ce que cette réponse va satisfaire la famille ou est ce qu'ils vont venir vous revoir après et vous dire « Tout ça c'est bien, mais est-ce qu'en plus des ateliers mémoire vous pourriez

donner des exercices d'écriture à faire à notre papa ? Ça lui ferait du bien pour son Alzheimer. » Maintenant, je me mets à la place d'Albert : qu'en est-il de son intimité ?

Je ne le connais pas, mais peut être qu'il a envie d'être un vieil acariâtre, qu'il n'aime pas rencontrer d'autres vieux, et n'a pas d'autres objectifs et motivations dans sa vie que de profiter desa retraite pour regarder la télé et se reposer d'avoir bossé toute sa vie. Peut être aussi qu'il en veut à ses enfants de l'avoir placé et qu'il n'a pas envie que ces derniers puissent être aucourant de ses moindres faits et gestes !

Je pense qu'il ne s'agit que d'un outil dont l'existence met en lumière plusieurs dérives sociétales

Celle qui m'inquiète ici :

même les personnes âgées doivent rester dynamiques et efficaces, avoir des objectifs et des motivations, sinon on tombe dans le pathologique et il faut se justifier, agir, mettre des choses en place.

(Cela me laisse la même impression que cet pub télé qui essayait de me convaincre que mon chat, cet animal juste beau et parfaitement inutile, devait désormais « vivre à fond sa vie de chat» et que si ce n'était pas le cas il fallait que je change d'ui ence de marque de croquette.)

J'admire le travail des animatrices que je vois autour de moi et je les ai vues inquiètes également :

jusqu'à maintenant je les vois proposer au résident (mais jamais obliger), essayer de les connaître individuellement pour proposer des choses qui leur plaisent, s'inquiéter si elles les voient en échec... faire des efforts d'imagination pour satisfaire à la fois l'individu et le plus grand nombre.

Pourront-elles toujours avoir la même capacité d'accompagnement lorsqu'on leur demandera une traçabilité de leur travail, de justifier de la rentabilité de certains ateliers, de noter les

résidents « absents » ?

Je m'inquiète que l'on mette ce type d'outils dans les mains d'équipes jeunes, se connaissant peu et n'ayant pas eu de réflexion préalable sur ce que devait être le projet de vie du résident et

la qualité de la prise en charge. Quelle vision leur donne-t-on ?

J'ai confiance en mes collègues, mais pas en l'avenir.

« Ce n'est qu'un outil », mais un outil risquant de provoquer des dérives graves ...

Jomey stéphane

Publication soignant en EHPAD.fr  

Les stakhanovistes de la douche

Le 11/09/2018

 

Ce mot est peut-être un peu dur, mais c’est celui qui me vient le matin quand je vois le rituel immuable.

C’est l’heure, en avant : tous les résidents du service y passent.. Il faut dire que mes collègues ne font pas dans la demi-mesure. Ils ont une tâche à accomplir et ne dérivent pas de leur objectif.

Tous les résidents, dont ils ont la charge, doivent prendre la douche, alors, à tour de rôle, selon un scénario bien rodé, ils arpentent les chambres et enchaînent douche après douche.

Je me pose alors quelques questions :

Le bien-être du patient réside-t-il dans la douche matinale ?

La vie en collectivité  l’impose-elle ?

La programmation quotidienne  règle-t-elle ce rituel ?

Est-ce une priorité en lmatière de soins, de traçabilité et de validité des soins de nursing ? 

Je me demande quelle image je donne car  je ne travaille pas de la sorte, je préfère que la personne me le demande, qu’elle en manifeste le désir. Oui, certes, je fais aussi la toilette quand cela s’avère nécessaire mais, loin d’être fainéant ou maltraitant, je pense qu’il est plus important de prendre son temps, parler et plaisanter,

proposer, mettre à disposition gants et serviettes,aider, conseiller et laisser faire au maximum des possibilités de la personne,chercher tant qu’il y a de l’autonomie à inciter à faire sa toilette dans le respect de la sécurité. 

Je ne cherche pas là  à donner des conseils de travail aux autres soignants, non j’essaie juste de traduire mon ressenti devant ces moments qui me semblent déshumanisés ! 

Auteur : Jomey stéphane

Responsable publication soignant en EHPAD.fr

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réflexion d'un psychologue clinicien sur la maltraitance

Le 11/09/2018

Est-ce que la maltraitance vient d'un manque de reconnaissance de la profession soignante en gériatrie ?

Notre société ne véhicule pas de la vieillesse l'image de la sagesse, mais plutôt l'idée d'une charge difficile à supporter, d'un point de vue économique et affectif.

Ainsi, la vieillesse est vécue comme une exclusion, et il arrive encore que les soignants qui travaillent dans les services de gériatrie deviennent aussi les exclus des établissements hospitaliers.

Rares sont ceux qui font le choix de travailler auprès des personnes âgées, et travailler en gériatrie est parfois assimilé à une mesure disciplinaire.

L'image de l'exclusion est alors véhiculée sur les personnes âgées elles-mêmes.

De plus, on entend souvent dire que travailler en gériatrie est peu gratifiant, car peu de soins dits « techniques » sont effectués, ou ils sont routiniers. Enfin, se pose parfois la question de l'utilité des actions mises en place.

Cela m'amène à me demander si la conception qu'a le soignant du soin et de sa profession n'est pas à l'origine de la considération négative du travail en gériatrie ?

Comme je l'ai expliqué précédemment, prendre soin des personnes âgées relève parfois du défi.

La gériatrie est un milieu spécifique dans la mesure où le soignant n'est pas là pour guérir,

comme dans la plupart des services, mais pour accompagner la personne âgée dans sa vie quotidienne et dans la fin de la vie.

L'aide-soignante que j'ai interrogée m'a expliqué que l'institution est un lieu de vie;

Les personnes sont comme chez elles sauf qu'elles ont besoin d'aide, le soignant est là pour la leur apporter.

Il est donc important d'aborder la notion de soin dans toutes ses dimensions :

le décret du 11 Février 2002, relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession d'infirmier, relève dans l'article 2 que « les soins infirmiers, préventifs, curatifs, ou palliatifs, intègrent qualité technique et qualité des relations avec le malade ».

Il est également précisé que ces soins respectent les droits de la personne.

Le soignant doit donc établir son projet professionnel avec ces notions, ce qui n'est pas toujours le cas. Un projet professionnel non adapté risque alors d'amener à des situations de conflit.

jéremy Grez : psychologue clinicien 

 

La sexualité en EHPAD

Le 11/09/2018

 

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La sexualité en ehpad

il faut oser certaine fois s'attaquer à des sujets encore tabou dans une société en retard sur la réalité.

Même si pour les familles qui confie leur proches aux professionnel des ehpad avec la charge pour ces dernier d'être le substitu famillial , d'être le garant moral de la personne confié il n'en demeure pas moins que le regard du soignant à change.

Ainsi il existe une évolution importante de la mentalité des soignants vis-à-vis de la sexualité des personnes âgées celle-ci leurs apparait, normale au grand damne des famillequi voient généralement d’un mauvais oeil la sexualité de leurs parents, ou pire s’autorisent  à faire entrave à la vie sexuelle de leurs parents mais tolèrent mieux la sexualité chez les autres personnes âgées. des avancés significatives de la profession

une récente étude conduite avec comme support un questionaire montre à lévidence un changement de mentalité des soignants,  autrefois considéré comme pathologiques et sanctionnées comme telles…(bromure, psychotropes…) les manifestations sexuelles des personnes âgées vivant en ehpad sont considéré comme phénomène naturel.

elle est le prolongement d’une vie d’adulte, elle n’est pas la traduction d’une évolution démentielle, elle n’est pas un désordre à traiter médicalement.

mais le personnel soignant souligne les difficultés de comprehension rencontré avec les familles.

Il est évident que chaque situation doit être considére avec beaucoup de pragmatisme, ainsi une relation dont l'un des deux adultes ne serait pas consentant verrait l'intervention de l'équipe pluridisciplaire pour en trouver les solutions, à l'instar d'une relation consentante qui serait pour nous tous une lecon que la sexualité ne meurt pas avec l'âge.

Auteur :Jomey stéphane

Responsable publication soignant en EHPAD.fr