Doloplus: évaluation comportementale de la douleur chez la personne agée

 

Cette échelle permet l'adaptation des traitements antalgiques

 

NOM :                            PRENOM :                                SERVICE :

OBSERVATION COMPORTEMENTALE                                                                            

DATES
                                                
Retentissement somatique

Plaintes somatiques:

  • Pas de plainte 
  • Plaintes aux sollicitations 
  • Plaintes spontanées discontinues 
  • Plaintes spontanées continue

0

1

2

3

 

0

1

2

3

 

0

1

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3

 

0

1

2

3

 

Positions antalgiques au repos:

  • Pas de position antalgique
  • Evitement occasionnel de certaines positions
  • Position anatalgique permanente et efficace
  • Position anatalgique permanente et inefficace

0

1

2

3

0

1

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3

0

1

2

3

0

1

2

3

Protection des zones douloureuses:

  • Pas de protection
  • Protection à la sollicitation n'empéchant pas la poursuite de l'examen ou des soins
  • Protection à la sollicitation empéchant tout examen ou soins
  • Protection en dehors de toute sollicitation

0

1

2

3

0

1

2

3

0

1

2

3

0

1

2

3

Mimique:

  • Mimique habituelle
  • Mimique semblant exprimer la douleur à la sollicitation
  • Mimique semblant exprimer la douleur en l'absence de sollicitation
  • Mimique inexpressive, permanente, inhabituelle

0

1

2

3

0

1

2

3

0

1

2

3

0

1

2

3

Sommeil:

  • Sommeil habituel
  • Difficultés d'endormissement
  • Réveils fréquents
  • Insomnie retentissant sur l'éveil

0

1

2

3

0

1

2

3

0

1

2

3

0

1

2

3

Retentissement psychomoteur

Toilette et/ou habillage:

  • Possibilités habituelles inchangées
  • Possibilités habituelles peu diminuées
  •  Possibilités habituelles très diminuées
  • Toilette et/ou habillage impossible de part l'opposition du malade

0

1

2

3

0

1

2

3

0

1

2

3

0

1

2

3

Mouvements:

  • Possibilités habituelles inchangées
  • Possibilités habituelles actives limitées
  • Possibilités habituelles actives et passives limitées
  • Mouvement impossible de part l'opposition du malade

0

1

2

3

0

1

2

3

0

1

2

3

0

1

2

3

Retentissement psychosocial

       

Communication:

  • Inchangée
  • Intensifiée
  • Diminuée
  • Absence ou refus de communication

0

1

2

3

0

1

2

3

0

1

2

3

0

1

2

3

Vie sociale:

  • Participation habituelle (repas, animations etc..)
  • Participation sur sollicitation seulement
  • Refus partiel de participation
  • Refus de toute vie sociale
       

Troubles du comportement:

  • Comportement habituel
  • Troubles du comportement à la sollicitation et itératifs
  • Troubles du comportement à la sollicitation et permanents
  • Troubles du comportement permanents

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1

2

3

0

1

2

3

0

1

2

3

0

1

2

3

 

TOTAL = = = =

 


 

1 • L’utilisation nécessite un apprentissage

Comme pour n’importe quel outil nouveau, il est judicieux de l’expérimenter

avant de le diff u s e r. Le temps de cotation de l’échelle diminue également avec

l’expérience (quelques minutes au maximum). Lorsque c’est possible, il est

utile de désigner une personne référente dans une structure de soins donnée.

2 • Coter en équipe pluridisciplinaire

Que ce soit en structure sanitaire, sociale ou à domicile, la cotation par plusieurs soignants est préférable

(médecin, infirmière, aide-soignante…). A domicile, on peut intégrer la famille et les autres intervenants,

en s’aidant d’un cahier de liaison, du téléphone, voire d’une réunion au lit du malade.

L’échelle est à intégrer dans le dossier « soins » ou le « cahier de liaison ».

3 • Ne rien coter en cas d’item inadapté

Il n’est pas nécessaire d’avoir une réponse à tous les items de l’échelle, en particulier face à un patient

inconnu dont on n’a pas encore toutes les données, notamment sur le plan psychosocial. De même, en

cas de coma, la cotation reposera essentiellement sur les items somatiques.

4 • Établir une cinétique des scores

La réévaluation sera biquotidienne jusqu’à sédation des douleurs puis s’espacera ensuite en fonction

des situations. Établir une cinétique des scores en la faisant apparaître sur la feuille de soins (au même

titre que la température ou la tension artérielle) sera un argument primordial dans la prise en compte

du symptôme et dans la mise en route du traitement.

5 • Ne pas comparer les scores de patients différents

La douleur est une sensation et une émotion subjective et personnelle. La comparaison des scores entre

patients n’a donc aucun sens. Seule l’évolution des scores d’un patient donné nous intéresse.

6 • En cas de doute, ne pas hésiter à faire un test thérapeutique antalgique adapté

On admet aujourd’hui qu’un score supérieur au égal à 5/30 signe la douleur. Cependant, pour les

scores avoisinant ce seuil, il faut laisser le bénéfice du doute au malade. Si le comportement observé

change avec la prise d’antalgique, la douleur sera donc incriminée.

7 • L’échelle cote la douleur, et non pas la dépression, la dépendance ou les fonctions cognitives

Il existe de nombreux outils adaptés à chaque situation, et il est primordial de comprendre que l’on

cherche à repérer les changements de comportement liés à une éventuelle douleur. Ainsi, pour les items

6 et 7, on n’évalue pas la dépendance ou l’autonomie, mais bien la douleur.

8 • Ne pas recourir systématiquement à l’échelle DOLOPLUS-2.

Lorsque la personne âgée est communicante et coopérante, il est logique d’utiliser les outils d’auto-évaluation.

Lorsque la douleur est évidente, il est plus urgent de la calmer que de l’évaluer… Cependant, au moindre

doute, l’hétéro-évaluation évitera la sous-estimation.

Échelle d’évaluation comportementale de la douleur chez les personnes âgées présentant des troubles de la communication verbale.

Chaque item est coté de 0 à 3, soit un score global compris entre 0 et 30.

La douleur est clairement affirmée pour un score supérieur ou égal à 5 sur 30.

Auteur : Gisèle Cabre 

Formatrice IFSI

Source www.masef.com/scores/douleurechelledoloplus.htm

 

mots clefs : Doloplus: échelle comportementale de la douleur chez la personne âgée,interprétation des résultats

Plaintes somatiques

Le patient exprime sa douleur par la parole, le geste ou les cris - pleurs - gémissements.

Positions antalgiques

Position corporelle inhabituelle visant à éviter ou à soulager la douleur.

Protection de zones douloureuses

Le malade protège une ou plusieurs zones de son corps par une attitude ou certains gestes de défense.

Mimique

Le visage semble exprimer la douleur au travers des traits (grimaçants, tirés, atones) et du regard (regard fixe, vide, absent, larmes).

Sollicitation

Toute sollicitation quelle qu’elle soit (approche d’un soignant, mobilisation, soins, etc.)

Toilette / Habillage

Évaluation de la douleur pendant la toilette et/ou l’habillage, seul ou avec aide.

Mouvements

Évaluation de la douleur dans le mouvement : changement de position - transferts - marche, seul ou avec aide.

Communication

Verbale ou non verbale

Vie sociale

Repas, animations, activités, ateliers thérapeutiques, accueil des visites, etc.

Troubles du comportement

Agressivité, agitation, confusion, indifférence, glissement, régression, demande d’euthanasie, etc.

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