Cas clinique 5

Cas clinique deas bloc 2 Cas clinique n°5

Vous accueillez M. T. au service des urgences pour malaise à la suite de fortes douleurs dans la région lombaire (bas du dos).
Ces douleurs sont apparues brutalement et sont très intenses.

M. T. dit que la douleur est atroce, qu’elle descend vers les organes génitaux (irradiation).
Il précise que changer de position ne le soulage pas.
Il se plaint également d’avoir mal au cœur (nausées).
Le recueil des urines montre la présence de sang.

Question cas clinique module 3 et 4 deas Question  Module 3 : Évaluer l’état clinique d’une personne

  • Repérez les changements de l’état clinique de M. T. à transmettre à l’infirmière, en utilisant les termes médicaux appropriés.

❓Question 2  Module 4 : Mettre en œuvre des soins adaptés à l’état clinique d’une personne

  • Quelle attitude devez-vous adopter face à la situation de M. T. ?
  • Quelles actions concrètes réalisez-vous, et pourquoi ?

Question  Module 3 : Évaluer l’état clinique d’une personne

Repérez les changements de l’état clinique de M. T. à transmettre à l’infirmière, en utilisant les termes médicaux appropriés.

Bousole Guide pas à pas pour répondre

? 1. Étape d’observation

Vous observez que M. T. :

  • Se plaint d’une douleur très forte au bas du dos,
  • La douleur irradie vers les organes génitaux,
  • Il a mal au cœur, se sent nauséeux,
  • Il est agité car la douleur est intense,
  • Ses urines contiennent du sang.

Cerveau 2. Étape d’interprétation avec les mots médicaux

Observation simple Mot médical à utiliser
Douleur très forte, soudaine Douleur aiguë, brutale, intense
Douleur dans la région lombaire Lombalgie aiguë
Douleur qui descend vers les organes génitaux Douleur irradiant vers la région inguinale / les organes génitaux
Agitation due à la douleur Agitation, anxiété liée à la douleur
Mal au cœur Nausées, possible vomissement
Sang dans les urines Hématurie

 

Parole DEAS Bloc 2 3. Étape de transmission à l’IDE

« M. T. présente une douleur lombaire aiguë, intense et irradiant vers les organes génitaux, accompagnée de nausées et d’une hématurie au recueil urinaire. Il est agité et très algique (douleur sévère). »

Fleche Suspicion médicale possible : colique néphrétique (calcul rénal) – urgence douloureuse nécessitant une prise en charge rapide.

Grande Pour aller plus loin (raisonnement clinique simplifié)

Même si la consigne ne demande que l’observation, il est utile de comprendre pourquoi ces signes sont importants :

Élément observé Ce que cela peut indiquer
Douleur lombaire intense et soudaine Blocage d’un calcul dans l’uretère (colique néphrétique)
Douleur irradiant vers les organes génitaux Le calcul descend dans les voies urinaires
Hématurie Lésion ou irritation des voies urinaires
Nausées / agitation Réaction à la douleur très forte

 

Ok À retenir

  • Toujours décrire la douleur (localisation, intensité, durée, irradiation).
  • Observer et transmettre les signes associés (nausées, sang dans les urines, agitation).
  • Employer les mots médicaux précis : douleur aiguë, hématurie, nausées, agitation, irradiation.
  • Transmettre rapidement à l’IDE car la douleur intense + hématurie = urgence médicale.

    Question cas clinique module 3 et 4 deas Question 2  Module 4 : Mettre en œuvre des soins adaptés à l’état clinique d’une personne

    Quelle attitude devez-vous adopter face à la situation de M. T. ?
    Quelles actions concrètes réalisez-vous, et pourquoi ?

    Bousole Guide pas à pas pour répondre

    Cible min Objectif de la question

    Cette question cherche à savoir si vous savez :

    Réagir correctement face à une situation urgente,

    Respecter votre rôle d’aide-soignant,

    Agir avec logique en pensant à la sécurité, au confort et à la douleur du patient.

    Fiche revision min 1. Étape d’analyse

    M. T. est en douleur aiguë intense, avec nausées et hématurie.

    Il est agité et ne trouve pas de position de confort.
    Fleche Il s’agit probablement d’une colique néphrétique (douleur liée à un calcul dans les voies urinaires).
    C’est une urgence douloureuse.

    Medi 2. Étape : Les actions prioritaires à mettre en œuvre

  • Actions de l’aide-soignant Pourquoi (justification simple)
    Alerter immédiatement l’infirmier(ère) Pour qu’il évalue la douleur et prévienne le médecin (urgence douloureuse).
    Rester auprès de M. T., le rassurer La douleur et l’angoisse augmentent l’agitation ; la présence rassure.
    Installer M. T. dans la position qu’il supporte le mieux (souvent demi-assise ou sur le côté) Aide à diminuer un peu la douleur.
    Surveiller les signes vitaux (pouls, respiration, tension, aspect de la peau) si demandé Permet de repérer une aggravation (malaise, état de choc).
    Observer la douleur : localisation, intensité (échelle de la douleur) Transmettre des informations précises à l’IDE pour adapter le traitement.
    Surveiller le recueil des urines : quantité, couleur, présence de sang Suivre l’évolution de l’hématurie et la reprise du débit urinaire.
    Aider à la réalisation des examens prescrits (analyse d’urine, bilan sanguin, échographie) Facilite la prise en charge médicale.
    Préparer le matériel ou la chambre si une perfusion ou un traitement est prévu Anticiper les soins prescrits (antalgique, perfusion, hydratation).
    Veiller à la sécurité et au confort Risque de malaise lié à la douleur.
    Ne pas donner à boire sans accord médical Certains examens nécessitent d’être à jeun.

     

 3. Étape : Formuler une phrase de synthèse

« M. T. présente une douleur lombaire intense irradiant vers les organes génitaux, avec nausées et hématurie. J’alerte immédiatement l’IDE, je reste auprès de lui, j’évalue la douleur, j’observe les urines et j’installe M. T. dans une position confortable en attendant la prise en charge médicale. »

Cerveau 4. Étape de raisonnement clinique (niveau simple)

Question de réflexion :
Fleche Pourquoi faut-il surveiller les urines et ne pas donner à boire sans avis médical ?

Réponse :
Parce que la présence de sang dans les urines peut indiquer un calcul rénal bloqué, et boire pourrait aggraver la douleur ou la gêne urinaire.
La surveillance du recueil urinaire aide à vérifier si les urines s’écoulent normalement et si le calcul est éliminé.

Ok À retenir

  • Face à une douleur aiguë, la priorité est d’alerter, rassurer et observer.
  • Toujours transmettre avec des mots précis : douleur aiguë, hématurie, nausées, agitation.
  • Ne pas agir seul : l’aide-soignant observe, alerte et accompagne.
  • Rester calme et bienveillant aide le patient à supporter la douleur.

    Joheir Samir Formateur FPA

 

 

 

 

 

 

 

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Cas clinique 5

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