Rédigez une réflexion personnelle et professionnel approfondie sur la situation présentée, en vous
appuyant sur vos connaissances théoriques, et sur les différents textes législatifs régissant les soins
palliatifs et la fin de vie.
Dans cette situation, nous avons deux patientes :
• Mme Light, 70 ans, hospitalisée pour un épisode infectieux aggravant sa bronchite chronique (BPCO)
• Mme Sun, 35 ans, hospitalisée car elle est atteinte de douleur dans l’épaule, de troubles sensoriels et moteurs, et
d’une dystrophie des muscles de la main. Elle vient d’être diagnostiquée « Syndrome de Pancoast-Tobias ». La
cause de ses symptômes est dû à une tumeur maligne, et qu’il faut donc mettre en place une chimiothérapie.
Mme Sun ne souhaite pas faire de chimiothérapie. En effet, elle exprime « je vais me retrouver dans un enfer,
vomissements, perte de cheveux et j’en passe ».
Elle ne souhaite pas être une charge pour sa famille et leur imposer cette maladie. Elle veut pas mourir à petit feu, mais
rapidement, et elle le dit « Je vais de suite leur demander à tous ces médecins de ne pas souffrir, et même définitivement !
Après tout pourquoi me battre contre cette maladie ? » Et elle dit également « Plutôt que de mourir ici à petit, je vais
demander une piqûre et hop parti »
Mme Light lui explique qu’elle va seulement demander à ne pas avoir des tuyaux jusqu’à la fin, et que son neveu lui a
parlé d’un document dans lequel le patient peut écrire ce qu’il souhaite en terme de soin, et ce qu’il ne souhaite pas.
Ce document est le suivant : les directives anticipées.
Suite à la loi du 22 avril 2005, dite Loi Léonetti, le patient est en mesure de rédiger un document sur lequel il va inscrire
ses directives anticipées, c’est-à-dire ce qu’il souhaite comme prise en charge.
Ce document est pris en compte lorsque le patient n’est plus en mesure de s’exprimer.
A travers les directives anticipées, le patient peut demander par exemple l’arrêt de toute perfusion.
Mme Sun exprime qu’elle ne souhaite pas déprendre de quelqu’un, qu’elle ne souhaite pas être une charge pour sa
famille, et qu’elle ne souhaite pas mourir de faim ou de soif. Elle dit également : « S’il faut, j’irais à l’étranger, en
Belgique tiens ! »
Selon la loi Clays Léonetti, du 2 février 2016, le patient a le droit à la sédation profonde et continue en cas de fin de vie
ou de maladie grave et incurable.
La loi Kouchner autorise également l’accès pour le patient en soins palliatifs pour un accompagnement et des soins
adaptés à la fin de vie.
Mme Sun évoque la Belgique car selon la loi Belge votée en 2002, la pratique de l’euthanasie est autorisée.
Cependant, en France, nous ne parlons pas d’euthanasie mais d’aide active à mourir par l’arrêt de l’obstination
déraisonnable.
La loi Léonetti du 22 avril 2005 évoque également le droit au patient de mourir dans la dignité.
Selon moi, le patient doit être en mesure de faire ses propres choix concernant la prise en charge de sa fin de vie.