Les moyens de communication

Les types de communication : modèle de Shannon et approche interpersonnelle

« Pour communiquer, il faut au moins être deux. »
La communication interpersonnelle repose sur l’échange de messages entre un émetteur et un récepteur, chacun influençant la compréhension mutuelle par ses mots, ses gestes et son attitude.


Quels sont les deux grands types de communication ?

Réponse : La communication interpersonnelle se compose de deux formes principales :

  • La communication verbale (langage) : basée sur les mots et le vocabulaire.
  • La communication non verbale (paralangage) : fondée sur les gestes, la posture, le regard, les mimiques, l’intonation et les émotions exprimées.

Exemples de niveaux de langage : vulgaire, argotique, familier, courant, soutenu.

Exemples de langage non verbal : attitude du corps, gestes du visage ou des mains, apparence, intensité de la voix, expression émotionnelle.

Quelles sont les principales catégories de signes non verbaux ?

Réponse : Les signes non verbaux traduisent nos émotions et comportements à travers 7 grandes catégories :

  • Doute, indécision, appréhension
  • Désintérêt, ennui
  • Désaccord, colère
  • Supériorité, domination
  • Confiance, franchise
  • Suspicion, malhonnêteté
  • Évaluation, observation

Que révèle le modèle de Mehrabian sur la communication ?

Réponse : Selon Albert Mehrabian, professeur de psychologie à Los Angeles, la signification d’une conversation repose sur trois dimensions :

  • 7 % du message passe par les mots (contenu verbal),
  • 38 % par l’intonation et le rythme de la voix,
  • 55 % par les expressions visuelles (visage, gestes, posture).

Cette règle du 7-38-55 montre que le non verbal joue un rôle majeur dans la transmission des émotions et attitudes.

Les travaux de Paul Ekman complètent cette approche en identifiant 6 émotions universelles reconnaissables dans toutes les cultures : la joie, la tristesse, la peur, la colère, la surprise et le dégoût.

Quels sont les freins à la communication efficace ?

Réponse : Les obstacles peuvent venir des personnes ou de l’environnement.

➡ Obstacles liés aux personnes :

  • Langage non adapté entre émetteur et récepteur.
  • Manque d’écoute ou d’attention.
  • Émotions perturbatrices (colère, peur, stress…).
  • Influence du contexte relationnel (hiérarchie, intimité, tension…).

➡ Obstacles liés au contexte environnemental :

  • Bruits, musique, téléphones, conversations extérieures.
  • Présence d’intervenants extérieurs (collègues, visiteurs…).
  • Supports de communication défaillants (ordinateur, TV, messages mal transmis).

Comment favoriser une communication interpersonnelle de qualité ?

Réponse : Une communication réussie repose sur la congruence, c’est-à-dire la cohérence entre le verbal et le non verbal. Voici les points essentiels à surveiller pour chaque acteur de l’échange :

 L’émetteur :

  • Adapter son langage à celui du récepteur.
  • Vérifier la compréhension par questionnement ou reformulation.
  • Être conscient de son propre langage corporel.
  • Assurer une congruence entre les mots et les gestes.

Ay Le lieu :

  • Choisir un espace calme, propice à l’échange.
  • Réduire les distractions ou interférences sonores.

Socialisation min Le récepteur :

  • Faire preuve d’écoute active et de disponibilité.
  • Poser des questions pour clarifier.
  • Reformuler pour confirmer la bonne compréhension.

À retenir : Communiquer, c’est bien plus que parler. C’est aligner ses mots, ses gestes et son intention. Une communication claire, calme et congruente renforce la confiance et la qualité du soin.

Sultan Julien
Formateur IFSI
Rédaction : soignantenehpad.fr

Les types de communication

(Modèle de Schanon) Pour communiquer, il faut au moins être deux. Éléments de communication interpersonnelles Celui dont les lèvres se taisent et parle avec le bout de ses doigts. 

La communication interpersonnelle se compose de :

  • La communication verbale (langage)

Vulgaire, argotique, familier, courant, soutenu

  • La communication non-verbale (paralangage)

Attitude du corps, signes, gestes (visage, mains, torse, jambes) ; apparences physiques (habillage, maquillage ; mimiques ; intensité de la voix ; expression émotionnelle

Signes non verbaux de 7 catégories comportementales

Doute, indécision, appréhension

Désintérêt, ennui

Désaccord, colère

Supériorité, domination

Confiance, franchise

Suspicion, malhonnêteté

Évaluation

7348339

 

Selon A. Mehrabian, le sens d’une conversation repose sur :

7% sur les mots, 38% sur l’élocution (rythme et ton de la voix), 55% sur les expressions visuelles (expression du visage, gestuelle du corps)

A Mehrabian était professeur de psychologie à Los Angeles. Ces publications ont mis en évidence, la différence d’impact entre les sentiments et les attitudes selon que le message est verbal ou non verbal.

Selon ses travaux, la communication est fondée sur la règle du 7.38.55

Les expressions faciales traduisent 6 émotions universelles (colère, peur, surprise, joie, tristesse) quelques soit la culture selon les travaux de Paul Ekman. Il a répertorié la colère, peur, dégout, surprise, joie, tristesse, qui mettent en mouvement les mêmes muscles faciaux dans toutes les cultures.

Les freins à la communication

Obstacles liés aux personnes :

Émetteur emploi un vocabulaire qui n’est pas adapté au récepteur

Le récepteur manque d’écoute et d’attention

L’émetteur ou récepteur éprouve des sentiments qui peuvent nuire à la compréhension, du message (influence du comportement non verbal inconscient)

L’émetteur ou le récepteur sont influencés par le contexte relationnel et modifient leur comportement en conséquence)

Obstacles liés au contexte environnemental :

Il y a des bruits perturbants (musiques, sonnerie, conversation…)

Il y a des intervenants extérieurs qui interfèrent (clients, collègues…)

Il y a des supports de communication (ordinateur, TV, messages écrits…) qui attirent l’attention mais qui ne font pas partie du message final

Les supports de communication utilisés fonctionnent mal

Pour favoriser la communication interpersonnelle  

L’émetteur

Doit adapter son langage à celui de son interlocuteur

Doit s’assurer par un questionnement d’une reformulation la bonne compréhension du récepteur

Doit avoir conscience de l’influence de son comportement non verbal

Dans ce domaine, la congruence, favorise la communication entre deux personnes car chacun des deux reçoit un message verbal en accord avec les signes non verbaux qui soutiennent ce message

Le lieu :

Doit être adapté afin que les obstacles liés à l’environnement soient les lus réduits possibles

Le récepteur :

Doit faire preuve d’attention et poser des questions si besoins

Doit reformuler le message pour s’assurer de la bonne compréhension auprès de l’émetteur

Sultan julien

Formateur IFSI

Rédaction https://www.soignantenehpad.fr/