Communication verbal et non verbale

Communication verbale et non verbale : agir au quotidien avec le résident

Il est important de décoder et d’aller au-delà des mots pour assurer le mieux-être de la personne.


Pourquoi « décoder » au-delà des mots ?

Réponse : Parce que la communication passe autant par le verbal (mots) que par le non verbal (regard, posture, ton, gestes). Décrypter ces indices permet d’ajuster vos soins, de prévenir l’angoisse et de renforcer l’alliance avec le résident.

Quelles observations clés réaliser en premier ?

Réponse : Mettez-vous en posture d’observateur bienveillant.

  • Décoder les messages de la personne (thèmes récurrents, besoins implicites).
  • Observer le verbal et le non verbal : mimique, direction du regard, ton de la voix, posture, fébrilité des gestes, couleur du visage, soupirs, silences.
  • Repérer plaisir / déplaisir pour vérifier la compréhension et l’adhésion à l’action proposée.
  • Isoler les mots-clés quand le discours est confus : sélectionnez quelques mots répétés qui éclairent le sens.

Astuce : face à un jargon incompréhensible, reformulez avec ces mots-clés pour valider votre compréhension.

Comment choisir le bon moment pour solliciter la collaboration ?

Réponse : Le moment opportun conditionne la réceptivité.

  • Attendre que la personne soit reposée (la fatigue altère l’attention).
  • Éviter d’interrompre lorsqu’elle est absorbée dans une activité.
  • Reporter votre demande si elle refuse ou paraît épuisée.

Comment respecter les capacités et le rythme de la personne ?

Réponse : Adaptez vos attentes à ses ressources du moment.

  • Laisser plus de temps pour répondre et agir (latences fréquentes).
  • Éviter de la presser, interrompre ou bousculer en pleine expression.
  • Anticiper que les réponses puissent être tardives, imparfaites ou gestuelles.

Comment parler pour favoriser l’apaisement et l’adhésion ?

Réponse : Le ton et les gestes priment autant que les mots.

  • Utiliser une voix calme et des gestes doux → entraîne en miroir des réponses plus calmes.
  • Éviter ton élevé et gestes brusques → perçus comme menaçants.
  • Nommer la personne et vous présenter (nom, rôle, raison de votre présence).
  • Être bref mais chaleureux : phrases courtes, vocabulaire concret.

Comment structurer vos messages pour qu’ils soient compris ?

Réponse : Simplifiez et progressez étape par étape.

  • Un seul message à la fois : terminer une action avant d’en lancer une autre.
  • Des mots simples & phrases courtes : limitez la charge attentionnelle.
  • Répéter textuellement d’abord. Si échec → reformuler ensuite.
  • Rappeler délicatement l’action en cours si la personne se disperse.

Quelles techniques de questionnement privilégier ?

Réponse : Préservez l’estime de soi en facilitant la réponse.

  • Préférer les questions fermées (« oui/non », choix limité : lait ou café).
  • Éviter les questions ouvertes (« pourquoi ? », « comment ? ») au début.
  • Si besoin, remplacer par des énoncés affirmatifs (« Voici un fruit ») surtout si la détérioration est marquée.

Comment soutenir l’expression quand les mots manquent ?

Réponse : Multipliez les supports et validez ce que vous comprenez.

  • Objets & gestes : montrer, toucher (avec consentement), images, pictogrammes, mots écrits.
  • Désigner en nommant l’objet pour augmenter la compréhension.
  • Répéter quelques mots du résident pour signifier que vous l’écoutez.
  • Proposer des mots plausibles ou d’autres entrées (« à quoi ça sert ? », « où est-ce rangé ? »).
  • Tenir une liste des mots, gestes et routines auxquels la personne répond bien.

Comment maintenir la confiance et la sécurité affective ?

Réponse : La parole donnée construit la relation.

  • Tenir vos promesses, malgré les troubles de mémoire.
  • Se rappeler que la mémoire affective reste souvent préservée : des paroles marquantes sont retenues.
  • Rituels sociaux (saluer, sourire, poignée de main) : repères simples et très parlants.

Comment expliquer et décomposer une action pour réduire l’angoisse ?

Réponse : Informez, segmentez, accompagnez.

  • Expliquer brièvement avant tout contact physique ou manipulation d’objet.
  • Décomposer en petites étapes et annoncer chaque étape au moment où elle se déroule.
  • Exemple (aller dîner) :
    • Étape 1 : « On va dîner. »
    • Étape 2 : « Nous passons dans le couloir. » (en franchissant la porte)
    • Étape 3 : « Au bout du couloir, c’est la salle à manger. »
    • Étape 4 : « Nous allons nous asseoir à cette table. »

À retenir : Observer, choisir le bon moment, parler simple, valider par gestes et objets, tenir parole et ritualiser : ces leviers transforment l’échange et rendent les soins plus sûrs et plus sereins pour le résident.

Exemples de communication non verbale selon les cultures

La communication non verbale varie considérablement d’une culture à l’autre. Un même geste peut avoir des significations très différentes selon le pays, le contexte ou la tradition. Pour les soignants, comprendre ces différences aide à éviter les malentendus et à respecter la diversité culturelle des résidents accompagnés.


Pourquoi la culture influence-t-elle la communication non verbale ?

Réponse : Parce que les gestes, les postures, les expressions et les distances sociales sont appris dès l’enfance. Ils traduisent les normes, les valeurs et la façon dont chaque culture exprime ses émotions. Ce qui semble naturel pour un soignant peut être mal perçu par un patient d’un autre contexte culturel.

Exemples concrets de différences culturelles

  • Les Italiens sont souvent perçus comme expressifs : gestes amples, intonation vive, mimiques nombreuses. Ce stéréotype repose sur une réalité culturelle où l’enthousiasme s’exprime librement.
  • À l’inverse, au Royaume-Uni ou aux États-Unis, la communication non verbale est plus contenue et subtile. Les Italiens peuvent donc percevoir ces échanges comme froids ou distants, alors qu’ils traduisent simplement une autre norme relationnelle.
  • Le geste du pouce levé ?, signe d’approbation dans les pays anglophones, peut être considéré comme offensant dans certaines régions du Moyen-Orient, en Grèce ou dans le sud de l’Italie.
  • Faire un cercle avec le pouce et l’index ? signifie “tout va bien” dans la plupart des cultures occidentales (et est utilisé par les plongeurs). Cependant, au Japon, ce geste représente l’argent, tandis que dans certains pays arabes, il peut être perçu comme une menace ou une insulte.
  • Il existe également des variations géographiques au sein d’un même pays (par exemple entre le nord et le sud de l’Italie), qui modifient l’intensité et la signification de certains gestes.

Ces différences montrent à quel point la communication non verbale doit toujours être observée, interprétée avec prudence, et replacée dans le contexte culturel de la personne accompagnée.

À retenir : Ce qui exprime la joie, le respect ou la politesse dans une culture peut, dans une autre, susciter gêne ou incompréhension. Le soignant doit donc garder une posture ouverte, curieuse et respectueuse des codes de chaque résident.

Sultan Julien
Formateur IFSI
Rédaction : soignantenehpad.fr

Communication verbale et non verbale

Dans la communication avec le résident 

Il est  important de s'appliquer à décoder  et d'aller au-delà des mots pour assurer le mieux-être de la personne.

Quelques suggestions

  • Décoder les messages de la personne
  • Observer le comportement verbal et non verbal.
  • Observer la mimique, la direction regard, le ton de la voix, la posture, la fébrilité des gestes, la couleur du visage, etc.
  • Rechercher les expressions de plaisir ou de déplaisir pour vérifier la compréhension de personne ou son inclination à entreprendre une action, etc.
  • Essayer de comprendre les émotions exprimées maladroitement :
  • Isoler les mots clés :

Face à un discours incohérent, à un jargon incompréhensible, isoler quelques mots qui reviennent et semblent plus clairs pour tenter de saisir le sens du messsage qu'essaie de livrer la personne.

  • Livrer notre degré réel de compréhension : ne pas prétendre comprendre la personne si n'est pas le cas : lui dire simplement ce qu'il en est.
  • Choix du moment opportun : l'état de fatigue joue un rôle important.

Pour solliciter collaboration de la personne, il est préférable d'attendre qu'elle soit bien reposée :

la réceptivité sera alors optimale.

Éviter de la déranger lorsqu'elle est absorbée dans une activité

Remettre notre demande à plus tard si elle semble fatiguée ou si elle refuse de collaborer.

  • Respect des capacités et du rythme : adapter nos demandes en fonction des capacités de la personne.

Être disposé à lui accorder plus de temps selon ses besoins et son état.

  • Attente de la réponse : accorder un délai suffisant à la personne pour qu'elle puisse répondre.
  • Éviter de mettre de la pression, de l'interrompre ou de la bousculer lorsqu'elle parle, cela ne ferait qu'augmenter son désarroi.

Il faut s'attendre à ce que les réponses tardent de plus en plus, soient moins parfaites ou remplacées par des gesticulations.

Effort de compréhension : être prêt à tout mettre en oeuvre pour comprendre la personne et nous faire comprendre d'elle avec la conviction que cela en vaut la peine.

  • Maintien de la parole donnée :

Tenir nos promesses en dépit des troubles de mémoire de la personne.

Il s'agit d'un être humain qui peut, tout comme nous, être blessé même s'il ne peut le communiquer.

Il est étonnant de voir à quel point certaines personnes se souviennent de propos significatifs.

La mémoire « affective » semble assez bien préservée chez les sujets atteints de démence.

  • Parler d'un ton calme avec des gestes appropriés :

Le ton sur lequel nous nous adressons à la personne détermine l'interaction que nous voulons établir.

Une voix calme et des gestes empreints de douceur favorisent une réponse calme de la part du malade.

A l'opposé, un ton élevé et des gestes brusques seront mal pris par le malade et risquent de provoquer de sa part crainte et méfiance, rendant la collaboration difficile.

  • Utiliser le nom de la personne et se nommer : S'adresser à la personne en utilisant son nom.Lui donner notre nom et tout indice qui l'aide à se situer par rapport à nous ; lui expliquer, par exemple, ce qui nous amène auprès d'elle.

Être bref mais chaleureux.

  • Livrer un seul message à la fois : les capacités affaiblies de la mémoire compromettent la rétention simultanée de plusieurs éléments.

Terminer une action avant de passer à la suivante.

Ne donner qu'une consigne ou directive à la fois.

  • Utiliser des mots simples et des phrases courtes : S'exprimer dans des termes concrets, clairs et précis.

Les longues explications exigent des efforts d'attention et de concentration que la personne parvient difficilement à fournir.

  • Répéter avec les mêmes mots et reformuler s'il y a lieu :

Lorsque le message a été dit en mots concrets, il est préférable de le répéter textuellement d'abord au lieu de le reformuler.

En reformulant (en le répétant dans d'autres termes) on risque de dérouter la personne :

cela équivaut à lui demander de saisir un nouveau message.Si le fait de répéter ne donne pas de résultats, on peut tenter de reformuler le message.

• Ramener l'attention sur l'action en cours :

si la personne est distraite, si elle s'écarte dusujet de conversation ou si elle délaisse l'activité en cours pour en commencer une autre, il peut être approprié de lui rappeler délicatement ce qu'elle était en train de dire ou de faire, et de résumer les propos en cours.

• Utiliser les rituels sociaux :

les salutations, les poignées de main, les sourires sont des gestes appris, très éloquents et faciles à comprendre.

. Compléter les messages avec des objets ou des gestes :

utiliser des objets réels, des images, des gestes, le toucher ou des messages écrits pour illustrer nos propos.

Désigner l'objet en le nommant augmente nos chances d'être compris.

Répéter quelques mots du discours de la personne : pour confirmer à la personne que nous tentons de saisir son message, il est bon de répéter quelques-uns des mots qu'il utilise.

Cette reconnaissance le rassure et montre notre attention.

. Continuer à poser des questions simples :

pour préserver l'estime de soi de la personne et nous assurer une meilleure collaboration de sa part, il faut l'aider à rester vivez, alerte et soutenir sa capacité d'attention :

Éviter les questions ouvertes (pourquoi ? comment ?) :

commencer par lui poser des questions comportant un choix de réponses limité «Voulez vous du lait ou du café ? » Simplifier les questions en les structurant pour permettre des réponses par «oui» ou «non».

  • Recourir aux énoncés affirmatifs :

si la personne présente une détérioration marquée, les questions peuvent être remplacées par des énoncés affirmatifs tel que "Voici un fruit".

Cette pratique réussit d'autant mieux que l'on connaît ses goûts et ses besoins.

Faire remplacer les mots manquants par d'autres informations :

si, après l'avoir laissé parler plus longuement, nous constatons que la personne éprouve encore des difficultés trouver ses mots, proposer d'autres mots qui semblent plausibles, ou encore lui demander c parler de cet objet d'une manière différente (à quoi il sert, où il est rangé, etc.)

• Dresser une liste des mots et des gestes auxquels répond la personne :

lorsque communication devient plus difficile, c'est un moyen de rechange pour susciter une réponse.

• Expliquer les actions :

précéder d'une explication simple les interventions impliquant contacts physiques ou la manipulation d'objet appartenant à la personne et commenter le besoin.

• Décomposer l'action en plusieurs petites étapes :

livrer nos demandes une à une à personne en l'informant brièvement de chaque étape, juste au moment elle se déroule.

En présentant graduellement l'information, la personne peut l'intégrer et sa crainte diminue â fait qu'elle sait ce qui lui arrive.

Exemple:

1° étape: "On va dîner"

2° étape: " Nous allons dans le couloir " (en franchissant la porte)

3° étape: "Au bout du couloir c'est la salle à manger" (une fois dans le couloir)... etc.

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Dans la communication avec le résident 

Il est  important de s'appliquer à décoder  et d'aller au-delà des mots pour assurer le mieux-être de la personne.

Quelques suggestions

  • Décoder les messages de la personne
  • Observer le comportement verbal et non verbal.
  • Observer la mimique, la direction regard, le ton de la voix, la posture, la fébrilité des gestes, la couleur du visage, etc.
  • Rechercher les expressions de plaisir ou de déplaisir pour vérifier la compréhension de personne ou son inclination à entreprendre une action, etc.
  • Essayer de comprendre les émotions exprimées maladroitement :
  • Isoler les mots clés :

Face à un discours incohérent, à un jargon incompréhensible, isoler quelques mots qui reviennent et semblent plus clairs pour tenter de saisir le sens du messsage qu'essaie de livrer la personne.

  • Livrer notre degré réel de compréhension : ne pas prétendre comprendre la personne si n'est pas le cas : lui dire simplement ce qu'il en est.
  • Choix du moment opportun : l'état de fatigue joue un rôle important.

Pour solliciter collaboration de la personne, il est préférable d'attendre qu'elle soit bien reposée :

la réceptivité sera alors optimale.

Éviter de la déranger lorsqu'elle est absorbée dans une activité

Remettre notre demande à plus tard si elle semble fatiguée ou si elle refuse de collaborer.

  • Respect des capacités et du rythme : adapter nos demandes en fonction des capacités de la personne.

Être disposé à lui accorder plus de temps selon ses besoins et son état.

  • Attente de la réponse : accorder un délai suffisant à la personne pour qu'elle puisse répondre.
  • Éviter de mettre de la pression, de l'interrompre ou de la bousculer lorsqu'elle parle, cela ne ferait qu'augmenter son désarroi.

Il faut s'attendre à ce que les réponses tardent de plus en plus, soient moins parfaites ou remplacées par des gesticulations.

Effort de compréhension : être prêt à tout mettre en oeuvre pour comprendre la personne et nous faire comprendre d'elle avec la conviction que cela en vaut la peine.

  • Maintien de la parole donnée :

Tenir nos promesses en dépit des troubles de mémoire de la personne.

Il s'agit d'un être humain qui peut, tout comme nous, être blessé même s'il ne peut le communiquer.

Il est étonnant de voir à quel point certaines personnes se souviennent de propos significatifs.

La mémoire « affective » semble assez bien préservée chez les sujets atteints de démence.

  • Parler d'un ton calme avec des gestes appropriés :

Le ton sur lequel nous nous adressons à la personne détermine l'interaction que nous voulons établir.

Une voix calme et des gestes empreints de douceur favorisent une réponse calme de la part du malade.

A l'opposé, un ton élevé et des gestes brusques seront mal pris par le malade et risquent de provoquer de sa part crainte et méfiance, rendant la collaboration difficile.

  • Utiliser le nom de la personne et se nommer : S'adresser à la personne en utilisant son nom.Lui donner notre nom et tout indice qui l'aide à se situer par rapport à nous ; lui expliquer, par exemple, ce qui nous amène auprès d'elle.

Être bref mais chaleureux.

  • Livrer un seul message à la fois : les capacités affaiblies de la mémoire compromettent la rétention simultanée de plusieurs éléments.

Terminer une action avant de passer à la suivante.

Ne donner qu'une consigne ou directive à la fois.

  • Utiliser des mots simples et des phrases courtes : S'exprimer dans des termes concrets, clairs et précis.

Les longues explications exigent des efforts d'attention et de concentration que la personne parvient difficilement à fournir.

  • Répéter avec les mêmes mots et reformuler s'il y a lieu :

Lorsque le message a été dit en mots concrets, il est préférable de le répéter textuellement d'abord au lieu de le reformuler.

En reformulant (en le répétant dans d'autres termes) on risque de dérouter la personne :

cela équivaut à lui demander de saisir un nouveau message.Si le fait de répéter ne donne pas de résultats, on peut tenter de reformuler le message.

• Ramener l'attention sur l'action en cours :

si la personne est distraite, si elle s'écarte dusujet de conversation ou si elle délaisse l'activité en cours pour en commencer une autre, il peut être approprié de lui rappeler délicatement ce qu'elle était en train de dire ou de faire, et de résumer les propos en cours.

• Utiliser les rituels sociaux :

les salutations, les poignées de main, les sourires sont des gestes appris, très éloquents et faciles à comprendre.

. Compléter les messages avec des objets ou des gestes :

utiliser des objets réels, des images, des gestes, le toucher ou des messages écrits pour illustrer nos propos.

Désigner l'objet en le nommant augmente nos chances d'être compris.

Répéter quelques mots du discours de la personne : pour confirmer à la personne que nous tentons de saisir son message, il est bon de répéter quelques-uns des mots qu'il utilise.

Cette reconnaissance le rassure et montre notre attention.

. Continuer à poser des questions simples :

pour préserver l'estime de soi de la personne et nous assurer une meilleure collaboration de sa part, il faut l'aider à rester vivez, alerte et soutenir sa capacité d'attention :

Éviter les questions ouvertes (pourquoi ? comment ?) :

commencer par lui poser des questions comportant un choix de réponses limité «Voulez vous du lait ou du café ? » Simplifier les questions en les structurant pour permettre des réponses par «oui» ou «non».

  • Recourir aux énoncés affirmatifs :

si la personne présente une détérioration marquée, les questions peuvent être remplacées par des énoncés affirmatifs tel que "Voici un fruit".

Cette pratique réussit d'autant mieux que l'on connaît ses goûts et ses besoins.

Faire remplacer les mots manquants par d'autres informations :

si, après l'avoir laissé parler plus longuement, nous constatons que la personne éprouve encore des difficultés trouver ses mots, proposer d'autres mots qui semblent plausibles, ou encore lui demander c parler de cet objet d'une manière différente (à quoi il sert, où il est rangé, etc.)

• Dresser une liste des mots et des gestes auxquels répond la personne :

lorsque communication devient plus difficile, c'est un moyen de rechange pour susciter une réponse.

• Expliquer les actions :

précéder d'une explication simple les interventions impliquant contacts physiques ou la manipulation d'objet appartenant à la personne et commenter le besoin.

• Décomposer l'action en plusieurs petites étapes :

livrer nos demandes une à une à personne en l'informant brièvement de chaque étape, juste au moment elle se déroule.

En présentant graduellement l'information, la personne peut l'intégrer et sa crainte diminue â fait qu'elle sait ce qui lui arrive.

Exemple:

1° étape: "On va dîner"

2° étape: " Nous allons dans le couloir " (en franchissant la porte)

3° étape: "Au bout du couloir c'est la salle à manger" (une fois dans le couloir)... etc.

Exemples de communication non verbale spécifique à une culture

Exemples de communication non verbale spécifique à une culture

  • Le stéréotype populaire des Italiens, qui implique de grands gestes, beaucoup d’agitation à la main et de nombreux cris excités, peut être un stéréotype, mais il existe pour une raison. 

  • Dans la culture italienne, l'enthousiasme est manifestement beaucoup plus évident qu'au Royaume-Uni, par exemple. 

  • La communication non verbale a tendance à être beaucoup plus évidente. 

  • Cela peut rendre beaucoup plus difficile pour les Italiens d'interpréter la communication non verbale au Royaume-Uni ou aux États-Unis, où elle est plus subtile. Cependant, même en Italie, il existe des variations géographiques.

  • Le geste du pouce levé, qui marque généralement l'approbation dans les pays anglophones, est considéré comme offensant dans d'autres pays, notamment la Grèce, l'Italie et certaines régions du Moyen-Orient.

  • Faire un cercle avec votre pouce et votre index comme cela signifie que tout va bien dans les cultures occidentales. 
  • Il est notamment utilisé par les plongeurs de cette manière.
  •  Au Japon, cependant, c'est réputé être le signe de l'argent, et dans les pays arabes, c'est une menace.

     

  • Sultan julien

    Formateur IFSI

    Rédaction https://www.soignantenehpad.fr/

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