Référentiel de compétences DF5

Analyse des attentes et compétences requises pour un AES à partir du bloc 5

Le bloc 5 du référentiel de compétences de l'AES met l'accent sur le travail en équipe, la gestion de l'information et la qualité de l'accompagnement. Il souligne l'importance pour l'AES de se positionner au sein d'une équipe pluriprofessionnelle et de contribuer à l'amélioration continue de la qualité des services rendus.

Attentes envers l'AES

 * Gestion de l'information: L'AES doit être capable de collecter, d'organiser et de transmettre les informations de manière claire et précise. Il doit assurer la traçabilité des actions entreprises.

 * Travail en équipe: Il est attendu de l'AES qu'il collabore avec les autres professionnels, qu'il participe à la construction des projets et qu'il s'inscrive dans une démarche qualité.

 * Évaluation: L'AES doit être capable d'évaluer sa pratique et de proposer des améliorations.

 * Gestion des risques: Il doit identifier les risques liés à son activité et mettre en œuvre des actions de prévention.

Compétences à acquérir

 * Compétences techniques: Maîtrise des outils de communication (informatiques, téléphoniques), capacité à rédiger des documents.

 * Compétences organisationnelles: Planification, gestion des priorités, respect des délais.

 * Compétences relationnelles: Travail en équipe, communication interpersonnelle, capacité à rendre compte.

 * Compétences méthodologiques: Analyse de situations, résolution de problèmes, évaluation.

 * Compétences réflexives: Capacité à se questionner sur sa pratique, à apprendre de ses erreurs.

Synthèse des compétences clés

Pour exercer le métier d'AES dans le cadre du bloc 5, il est essentiel de développer les compétences suivantes :

 * Compétences techniques: Maîtrise des outils de communication et de gestion de l'information.

 * Compétences organisationnelles: Planification, gestion des priorités.

 * Compétences relationnelles: Travail en équipe, communication.

 * Compétences méthodologiques: Analyse, évaluation.

 * Compétences réflexives: Capacité à se questionner, à apprendre.

En résumé, le bloc 5 du référentiel de compétences de l'AES met l'accent sur la dimension professionnelle de l'accompagnement. L'AES doit être capable de travailler en équipe, de gérer l'information de manière efficace et de contribuer à l'amélioration continue de la qualité des services rendus. Il doit également être capable de réfléchir sur sa pratique et de se former tout au long de sa carrière.

Devoir du DF5 du diplôme d’AES

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Commentaires

  • elisa971

    1 elisa971 Le 26/07/2025

    Vous travaillez au sein d’une crèche municipale. Un enfant de 2 ans, nouvellement accueilli, a du mal à se séparer de sa famille le matin : il pleure, refuse de jouer, recherche constamment la présence de l’adulte référent·e. Racontez comment vous accompagnez cette situation, en prenant appui sur vos connaissances du développement du jeune enfant, vos techniques d’accueil et d’observation, et les outils utilisés pour instaurer la confiance. Expliquez en quoi votre posture professionnelle favorise la sécurité affective et le bien-être de l’enfant. Proposez des actions concrètes pour faciliter la séparation et l’adaptation de l’enfant à la vie en collectivité.

    Devoir a faire en dc5
    sultan-julien

    sultan-julien Le 28/07/2025

    Bonjour

    Voici le devoir attendu en DC5 (Bloc 5 du référentiel AES) à partir de la situation professionnelle décrite en crèche municipale. Le plan est structuré en tenant compte des exigences du référentiel DF5 : travail en équipe, gestion de l'information, posture professionnelle et démarche qualité.

    Ajuster ce document à partir de votre propre réflexion personnel

    I. Introduction : Présentation du contexte et de la situation
    Je travaille au sein d’une crèche municipale accueillant des enfants âgés de 3 mois à 3 ans. L’équipe est composée d’auxiliaires de puériculture, d’éducateurs de jeunes enfants (EJE), d’agents de service, d’un médecin référent, et d’un responsable de structure.

    Un enfant de 2 ans vient d’intégrer notre structure. Depuis quelques jours, lors de son arrivée le matin, il pleure fortement, refuse de jouer, s’accroche à son parent et cherche en permanence la présence d’un adulte référent. Il montre des signes d’angoisse de séparation et d’insécurité affective temporaire.

    Cette situation m’amène à mobiliser mes compétences en observation, communication avec l’équipe, gestion de l’information et posture professionnelle bienveillante, afin d’accompagner l’enfant dans sa phase d’adaptation.

    II. Analyse des besoins et enjeux de l’accompagnement
    À 2 ans, l’enfant est dans une phase de développement marquée par la découverte de l’autonomie, mais aussi par une grande dépendance affective à ses figures d’attachement. La séparation peut être vécue comme une menace s’il ne perçoit pas encore l’environnement comme sécurisant.

    Ses besoins immédiats sont les suivants :

    Sécurité affective : présence stable d’un adulte référent

    Repères clairs et constants : horaires, rituels d’accueil

    Encouragement à explorer en toute sécurité

    Les enjeux de l’accompagnement sont :

    Favoriser l’adaptation progressive à la collectivité

    Préserver le lien avec la famille tout en créant un nouveau lien d’attachement sécurisé

    Réduire les manifestations de stress liées à la séparation

    III. Actions mises en place par l’AES
    Observation
    Chaque matin, j’observe avec attention les réactions de l’enfant : durée des pleurs, comportements (accrochage, refus d’aller jouer), regard vers le parent, besoin de proximité. Ces éléments sont consignés dans une fiche d’observation partagée lors des réunions d’équipe.

    Communication avec l’équipe
    Je transmets ces observations à l’éducatrice de jeunes enfants et à mes collègues AES ou auxiliaires de puériculture lors des transmissions orales quotidiennes. Ensemble, nous élaborons des pistes d’accompagnement personnalisées (présence renforcée, accueil individualisé…).

    Outils de suivi et de communication
    Nous utilisons un carnet de liaison pour informer les parents des progrès de leur enfant, ainsi qu’un logiciel de suivi interne pour la traçabilité. Ces outils garantissent une bonne circulation de l’information au sein de l’équipe et renforcent la confiance des familles.

    Lien avec la famille
    J’accueille le parent chaque matin avec écoute et sans jugement, en valorisant les efforts faits par l’enfant. Je prends le temps d’échanger, de rassurer, d’expliquer les étapes de la séparation de manière adaptée.

    IV. Posture professionnelle et travail en équipe
    Ma posture repose sur la bienveillance, la cohérence, et la disponibilité émotionnelle. En s'agenouillant à sa hauteur, en le nommant, en respectant son rythme, je crée un lien de confiance avec l’enfant.

    Je respecte les rôles de chacun au sein de l’équipe : je collabore avec l’EJE qui coordonne les projets individualisés, j’échange avec les auxiliaires sur les soins et les routines, et je m’appuie sur l’équipe pour adapter mes pratiques.

    Mon rôle n’est pas d’improviser, mais de m’inscrire dans une dynamique collective, où les décisions sont prises en concertation.

    V. Réflexivité et amélioration continue
    J’analyse régulièrement mes pratiques :

    Est-ce que je parviens à rassurer l’enfant sans le surprotéger ?

    Est-ce que les rituels mis en place sont efficaces ?

    Est-ce que je laisse assez de place à l’autonomie ?

    Suite aux premiers jours difficiles, nous avons adapté la durée de présence de l’enfant, proposé qu’il apporte un objet transitionnel, et prévu une période d’accueil plus individualisée avec un professionnel référent.

    Je participe aux réunions d’équipe hebdomadaires, où nous partageons nos expériences pour ajuster nos pratiques collectivement. Je m’inscris dans une démarche qualité, dans laquelle la bienveillance, l’écoute et l’adaptabilité sont essentielles.

    VI. Conclusion
    L’accompagnement de cet enfant illustre l’importance d’une posture professionnelle réfléchie, centrée sur l’observation, la transmission et le travail en équipe. C’est en m’appuyant sur les connaissances du développement de l’enfant, et en collaborant avec ma hiérarchie et mes collègues, que je contribue à son bien-être et à sa sécurité affective.

    Ce type de situation rappelle que la qualité de l’accompagnement ne dépend pas d’un seul acteur, mais de l’ensemble de l’équipe et de notre capacité à nous ajuster collectivement aux besoins singuliers de chaque enfant accueilli.

    Lucas Da Silva

    Formateur

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