Actualités des EHPAD Septembre

 

 Tempête sur l'EHPAD "Calme de l'Etang"

Que c'est-il réellement passé pour en arriver à une fermeture administrative, à l'EHPAD le Calme de l'étang ?

Entre la version de l'ARS et des médias pointant les dysfonctionnements récurent de cet établissement et la réalité sur place, sur le terrain, on n'a pas évoqué les conditions de travail et d'organisation de la structure, on n'a pas fait état des cadences ni du rythme de toilette imposée grâce au chantage sur la conscience professionnelle des soignants, leurs laissant peu de temps à la réflexion et à l'organisation des équipes de soins, comme c'est souvent le cas pour les structures de 60 places une ide fait office pour tous les services avec  seulement un renfort le matin, des aides soignant au bout du rouleau enchaînant les toilettes et n'ayant pas le temps de répondre aux appels sonnettes des résidents.

La majorité des professionnels travaillant dans des EHPAD ont le nez dans le guidon, oublions peu à peu l'essence même de notre profession celle d'écouter et d'accompagner le résident.

On parle de replacer les résidents dans d'autres EHPAD, ces derniers ont déjà eu bien du mal à s'adapter à cette structure qu'il faut de nouveau changer, on oublie que leurs repères sont déjà diminués par la maladie.

Les familles et les résident sont les victimes des dégâts collatéraux de cette dramatique situation.

(samir  aide soignant l'auteur ne déclare aucun conflit d'intérêt)

 

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Mouroir. Un horrible mot pour une horrible signification. Qui n'a jamais entendu ce mot concernant une maison de retraite rebaptisée EHPAD?

Certes, on meurt parfois. Mais quand même, on vit surtout! La mort, qu'on soit en maison de retraite ou chez soi, à partir d'un certain âge, on y pense. Mais jamais on n appellerait sa maison un mouroir. Alors s'il vous plait ne prononcez plus ce mot pour désigner une maison de retraite.

C'est d'un mauvais goût! Je n'ai jamais autant ri, autant blagué, autant valsé, qu'en ehpad! ...

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 La judiciarisation croissante dans les EHPAD

Les familles qui ont un proche placé en institution ne se contente plus d'un courrier au directeur ou d'une lettre de plainte adressé aux ARS pour exprimer leur mécontentement dans la prise en charge du proche, ils prennent souvent contact avec des avocats pour plaider leur revendication.

Ces plaintes des familles s'expriment souvent suites aux situations suivantes :

  • des plaies, les escarres, ulcères de décubitus
  • Risque infectieux (septicémie) 
  • Errance et de fugue (mettre la sécurité du résident en danger, ou qu'il se met en danger)
  • Chutes (conséquences) 
  • L'abus physique ou sexuel
  • Contention physique ou chimique (en cas de  blessure du résident, l'EHPAD peut être tenu pour responsable des dommages)
  • La violence verbale
  • La malnutrition ou la déshydratation ( mauvaise gestion de l'état nutritionnel et de l'hydratation avec comme conséquence des risques de chute ou d'escarres) 
  • Erreurs de médication (supervision administration dosage ou fréquence  requise par l'ordonnance du médecin.)
  • Étouffement alimentation inadapté au profil du résident)
  • Brûlures (eau de bain trop chaude)
  • Exploitation financière (de la part du personnel)
Les EHPAD on bien sur pris la mesure du risque et mis en place des dispositions pour éviter la judiciarisation de ces situations. 
Notamment à travers des projets de soin individualisé et une planification de soin journalière le tous sur support informatique.
Mais on s’aperçoit à l'occasion d'une plainte des familles que le projet de soin n'est pas actualisé et que dans le dossier du résident la traçabilité du soin est incomplète. 
(Samir aide soignant)
l'auteur ne déclare aucun conflit d'intérêt 
 

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