La judiciarisation croissante dans les EHPAD

julien sultan Par Le 11/09/2018 0

Les familles qui ont un proche placé en institution ne se contente plus d'un courrier au directeur ou d'une lettre de plainte adressé aux ARS pour exprimer leur mécontentement dans la prise en charge du proche ils prennent souvent contact avec des avocats pour plaider leur revendication.

Ces plaintes des familles s'expriment souvent suites à des situations suivantes :

  • des plaies, les escarres, ulcères de décubitus
  • Risque infectieux (septicémie) 
  • Errance et de fugue (mettre la sécurité du résident en danger, ou qu'il se met en danger)
  • Chutes (conséquences) 
  • L'abus physique ou sexuel
  • Contention physique ou chimique (en cas de  blessure du résident, l'EHPAD peut être tenu pour responsable des dommages)
  • La violence verbale
  • La malnutrition ou la déshydratation ( mauvaise gestion de l'état nutritionnel et de l'hydratation avec comme conséquence des risques de chute ou d'escarres) 
  • Erreurs de médication (supervision administration dosage ou fréquence  requise par l'ordonnance du médecin.)
  • Étouffement alimentation inadapté au profil du résident)
  • Brûlures (eau de bain trop chaude)
  • Exploitation financière (de la part du personnel)
Les EHPAD on bien sur pris la mesure du risque et mis en place des dispositions pour éviter la judiciarisation de ces situations, notamment à travers des projets de soin individualisé pour le résident et une planification des soin journalière, mais on s’aperçoit à l'occasion d'une plainte des familles que le projet de soin n'est pas actualisé et que dans le dossier du résident la traçabilité du soin est incomplète. 

Auteur : Jomey stéphane

Responsable publication soignant en EHPAD.fr

 

 

 

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