Analyse de pratique infirmier Service maternité

Analyse de Pratique Semestre 4 n°2 Service Maternité Polyclinique 

Nous sommes dans une polyclinique xxxxx à xxxxx, dans le service de la maternité.

Ce service a une capacité d'accueil de 40 lits.
Les différents professionnels : Gynécologue, gynécologue obstétricien, pédiatre, cadre de service, coordinatrice du service, sage-femme, puéricultrice, auxiliaire de puériculture, aide-soignante, ASH.
Les motifs d'hospitalisations sont : accouchements par voies basses, césariennes, menace d'accouchement prématurée, les hospitalisations en ambulatoire : FIV, colonisation...
Il y a une nurserie,
un service de néonatalogie qui accueille environ 6 enfants une puéricultrice se charge de la prise en charge des enfants,
un bureau pour les sages-femmes et un autre bureau pour les auxiliaires de puériculture,
le bloc opératoire.
 
A ce jour il y a la cadre qui a une fonction de sage-femme,
une coordinatrice de stage,
2 Sage-femme qui prennent en charge les mamans elles travaillent sur 12h et une sage-femme qui travail elle sur 7 heures a une formation de consultante en allaitement.
Les auxiliaires de puer elles sont au nombre de 3.2 travaillent sur 12h et une sur 7h.
Pédiatre un qui consulte les enfants en néonatalogie et qui consulte les enfants du service en cas d'anomalie repéré par un membre de l'équipe,
il consulte les bébés à voir à J1 et au départ.
Gynéco consulte les mamans tous les jours.
2 aides soignant

 
 
Description du contexte
 
Lundi 30 mai, une maman a subit une césarienne en urgence, pour anomalie du rythme cardiaque foetale.
La maman à 27 ans, elle n'a pas de profession.
Le papa lui a 30 ans il est pompier.
Ils vivent maritalement et ont tous deux la nationalité française.
L'enfant a été désiré et le couple se connaît depuis, déjà, plusieurs années.
Matins est leur premier enfant, ce fut aussi la première grossesse.
Celui-ci va bien il est né à terme à 39 semaines d'aménorrhées, son poids est de 3080g, il mesure 48.5 cm, son périmètre crânien est de 34 cm, son périmètre thoracique est de 33 cm.
Le couple a décidé une alimentation par allaitement maternel.
La maman a toujours envisagé d'allaiter ses enfants, c'est un choix libre.
Le couple a connaissance des intérêts de l'allaitement maternel.
Cela représente pour eux une symbolique importante de l'union entre la mère et le nourrisson avec la participation du papa.
Un matin à J1, je préviens l'auxiliaire puéricultrice de mon intention, qui est d'aller récupérer le bébé dans sa chambre pour lui faire le bain dans la nurserie.
En effet pour toutes les mamans ayant subi une césarienne, les soins d'hygiènes des nourrissons, sont effectué par les auxiliaires de puéricultures, au moins les deux premiers jours.
Je prenais en charge ce couple durant le stage.
En arrivant dans la chambre, j'observe le papa, qui a passé la nuit dans le service, debout avec le bébé dans les bras qui cris, il a un regard démunis se dirigeant vers sa femme.
Sa femme, qui elle pleure, car elle a rencontré, durant la nuit, des difficultés à allaiter son enfant.
Elle avait mal à sa cicatrice quand le bébé était sur elle, elle avait un de ses mamelons qui commençaient à lui faire mal, elle ne savait pas comment le positionner, comment si prendre.
Elle me dit, en larme, qu'elle souhaite malgré elle, arrêter l'allaitement maternel, qu'elle n'est pas capable de continuer.
Elle exprime par son faciès une grosse déception.
Moi je me suis senti très mal à l'aise, en me disant que puis-je faire ?
Que puis-je lui dire?
Comment puis-je intervenir?
J'ai pensé : - A la culpabilité que la maman pouvait ressentir, par le fait qu'elle peut penser, qu'elle n'est pas capable de nourrir son propre enfant, qu'elle n'est pas réussie à répondre à ses besoins.
J'ai aussi pensé à sa déception, car elle avait pour projet de naissance d' alimenter son enfant par un allaitement maternel - A la difficulté du papa à se situer dans la relation, entre la mère et le nourrisson, la difficulté pour lui à voir sa femme, qu'il aime, mal et se sentir impuissant. - Au nourrisson, ressent-il la détresse psychologique de la maman, cela l'atteint-il ? Mon intervention dans la situation et analyse de ce qui s'est passé pendant mon intervention J'ai proposé au papa de tenter de calmer le bébé puis de le déposer dans son berceau. Le nourrisson se calme très rapidement.
Je demande au papa de bien s'installer sur le fauteuil près de la maman.
J'ai fait un bref recueil de donné, pour mieux comprendre la situation, tout en mettant en place une relation d'aide.
J'ai tenté de reformuler tout ce que le couple me dit. Recueil de donné (ce que je cherche à savoir :
- Comment s'est passée exactement cette nuit?
- Est-ce que la maman a été accompagnée pour la mise au sein ?
- Est-ce que le bébé a été mis au sein pendant les deux premières heures de vie ?
- Est-ce que la prise en charge de sa douleur est suffisante?
- Est-ce que le couple est en capacité de demander de l'aide ?
- Avec de l'aide la maman aurait-elle encore la volonté d'allaiter son enfant?

 
Résumé de l'entretien :
La maman étant en larme, le papa m'explique que chaque tentative de tétée ne se sont pas bien passé, le bébé prend mal le sein, il tète que quelques secondes.
Il me dit que sa femme à mal à la cicatrice de sa césarienne.
La maman se sent mieux et intervient en m'expliquant qu'à cause de ses facteurs, elle s'énerve, le bébé le ressent et s'énerve à son tour.
Elle me dit que quand une auxiliaire est présente la tétée se passe bien mais quand elle s'en va, la maman se sent perdu.
Elle explique que parfois le bébé s'endort ou alors il ne prend plus son sein et que dans ces moments elle ne sait pas quoi faire.
Je compatie, en expliquant que je comprends leur difficultés, c'est leur premier enfant, la maman est épuisée, il y a aussi toute la partie émotionnelle qui intervient à la découverte du nouveau-né. Je demande alors, si elle pense que son accompagnement actuel est suffisant?
Elle répond qu'elle souhaiterait vivement continuer son allaitement mais que seule elle n'y arrivera pas.
Je lui propose alors, un accompagnement renforcé avec l'aide des auxiliaires de puéricultures et avec l'aide de la consultante en allaitement qui a une fonction de sage-femme.
Le couple accepte volontiers.
J'insiste en disant au couple qu'à chaque moment de la journée, il y a un professionnel disponible pour les aider et qu'il ne faut pas hésiter à nous solliciter.
Je lui demande si elle pense que ça douleur est suffisamment calmée.
Elle dit qu'à la mobilisation, et quand son bébé est sur son ventre elle a très mal.
Durant la conversation la maman a pu exprimer son ressentie, ses difficultés.
Elle semble motivée à continuer son allaitement, mais sans accompagnement rapproché elle risque de l'arrêter.
Le couple semble se sentir mieux, ils pensent, qu'avec de l'aide, l'allaitement maternelle se passera bien. Ils semblent avoir confiance en eux et ils semblent aussi, nous faire confiance.
Je propose au couple d'aller transmettre tout ce recueil d'information à l'équipe, afin qu'en équipe interdisciplinaire nous puissions intervenir.

Identifiez une raison hypothèse Ce qui a bien fonctionné et pourquoi:
Je pense que dans mon intervention, ce qui a bien fonctionné c'est le fait d'avoir tenté de calmer le bébé, pour que ça détende à la fois le bébé mais aussi les parents, et ainsi ils pourront arriver à s'exprimer dans les meilleures conditions.
J'ai pu accorder au papa sa place de père, en lui demandant de s'installer près de sa femme.
C'est le papa qui commence à m'expliquer les difficultés que sa femme et lui-même ont rencontré.
J'ai pu apporter à la famille mon écoute, ma compréhension et mon aide.
Ainsi les difficultés du couple ont pu être considérées.
De plus, le couple a pu se sentir soutenu en ayant le sentiment d'être reconnu.
Ce qui a moins bien fonctionné et pourquoi:
Peut-être qu'au moment où je suis rentré dans la chambre, j'ai pu porter atteinte à leur intimité sans le vouloir ?
Peut-être aurait-ils préféré ne pas me parler, ne pas se confier au moment où je suis rentré, malgré leur difficultés ?
Ainsi j'aurais peut-être dû leur demander s'il avait, tout simplement, besoin d'aide, sans directement m'imposer dans leur propre chambre?
Ce sont des questions que je me pose, qui aurait peut-être pu apporter une meilleure qualité à mon intervention. Cependant dans l'intervention citée ci-dessus, je n'ai pas ressenti de la part du couple, que je les dérangeais ou que je les gênais, au contraire. Mais peut-être ne me l'ont-ils pas montré?

Généralisez en élaborant un lien avec la théorie et tirez-en un principe ou une leçon l'expérience Concepts utilisés:
Accompagnement,
Confiance,
Relation d'aide,
Anxiété,
Attachement,
Autonomie,
Désir,
Douleur,
Education pour la santé,
Empathie,
Emotion,
Estime de soi,
Interdisciplinarité,
Motivation,
Peur,
 

Responsabilité
 
Dans cette situation nous avons un couple vivant maritalement, venant d'avoir leur premier enfant.
Le bébé va bien.
L'arrivé de l'enfant procure beaucoup de joie, de bonheur, cela favorise le développement de la relation et de l'attachement.
A ce sujet, J. Bowlby élabore sa théorie.
Pour lui, « l'attachement » fait partie des besoins primaires :
de même qu'il doit s'alimenter pour grandir, le bébé doit aussi, pour se développer et explorer le monde, pouvoir trouver sécurité et réconfort par un lien privilégié avec l'adulte.
Nous savons, que le couple souhaite apporter à l'enfant, un allaitement maternel.
Mais ceux-ci rencontre des difficultés.
En effet, depuis son arrivé au monde, le bébé prend très mal le sein.
De ce fait, le couple est très inquiet à l'idée de devoir arrêter l'allaitement maternel.
Il considère que, cela serait un échec. L'inquiétude s'est manifestée par les pleurs de la mère et par l'anxiété du couple.
Cette observation m'a poussé à mettre en place une relation d'aide.
L'écoute active ainsi que l'empathie ont pu permettre au couple d'exprimer leur émotions, leur ressenti, leur souffrance, leur peurs et leur craintes.
Cela a pu favoriser une relation de confiance.
J'ai pu constater pendant cet entretien que, bien que le couple rencontre des difficultés il reste motivé et a le désir d'atteindre leur objectif premier, leur intention de départ. Il accepte de se faire aider.
Je pense qu'un travail en interdisciplinarité est essentiel.
Il y a, la sage-femme consultante en allaitement, les auxiliaires de puéricultures, les sages-femmes, les aides-soignants, gynécologue, pédiatre.
L'intérêt est l'échange des méthodes, et des connaissances. Cela permet une prise en charge globale.
Une éducation à la santé par l'ensemble de l'équipe semble nécessaire.
Cette éducation consisterait à apporter à la maman et au papa toutes les connaissances théoriques et pratiques dont le couple a besoin pour assurer au mieux l'allaitement maternel. Prioritairement à cette éducation nous donnerons des conseils pour l'installation de la tété, la technique de la tété, la prévention et le traitement des crevasses, des engorgements et l'hygiène de vie de la maman.
Et plus tard, nous verrons son hygiène alimentaire, et la prise des traitements liés à l'allaitement.
La consultante en allaitement m'explique que si le bébé est mis au sein dans les deux premières heures de naissance, prendre le sein sera un reflex inné.
Si ça n'est pas le cas, cela deviendra un apprentissage pour le bébé.
Nous savons que la maman a eu une césarienne donc le bébé a pu être mis qu'au sein au moins, que 5 heures après sa naissance.
La consultante va alors, expliquer à la maman, comment apprendre à son bébé à téter.
La consultante va donc accompagner la maman et le bébé.
Elle va leur offrir sa présence physique, psychologique et professionnelle en utilisant leurs ressources.
L'objectif de l'accompagnement et de l'éducation, est de permettre au couple, d'atteindre leur objectif et c'est aussi d'apporter les outils aux couples afm qu'ils puissent être autonome cela favorisera aussi l'estime d'eux même.
(Concept estime de soi) Enfin comme dans toute intervention, la responsabilité est ici engagée par le fait de notre profession paramédicale.
En effet, l'infirmier ou l'infirmière agit en toute circonstance dans l'intérêt du patient art.R4312-26.

Principes et leçon que je peux dégager de la situation:
L'intérêt de l'observation. L'intérêt du travail en équipe.
A travers cette situation j e me suis rendue compte de l' importance de l'éducation et de l'accompagnement à l'allaitement maternel.
Ce travail apporte énormément d'intérêt pour le patient mais aussi pour le professionnel.
Pour le patient, ça lui permet d'être aidé, reconnu, considéré. Ca favorise l'estime de lui-même, en parvenant à être autonome, ça lui redonne confiance en lui-même, ça le rassure énormément.
Ainsi il ne se sent pas seul.
Ces différents intérêts apporté aux patients, favorise pour le professionnel une conscience professionnelle favorable, répondre aux besoins des patients dans la mesure de ces capacités, permettra au soignant de renforcer sa satisfaction professionnelle.
 

Identifier une solution
 
Qu'est-ce que je pourrais refaire de façon similaire ?
Avoir un environnement calme et paisible pour mettre aux parents et au bébé de se détendre et ainsi pouvoir mettre en place, dans les meilleures conditions, une relation d'aide.
Celle-ci, a pu permettre aux parents de se faire entendre, de faire entendre leurs difficultés et leurs souffrances.
Dans mon intervention, j'ai pris en compte le papa dans la difficulté de l'allaitement maternel.
Il a pu s'exprimer, et s'inclure dans la relation, entre la maman et le nourrisson. Mon intention de réajustement de l'éducation à la santé, est de réexpliquant les points majeurs, non intégrés, faisant partie principalement du savoir-faire.
J'ai également pris compte de la douleur de la maman.
J'ai pu évaluer auprès de la maman, la douleur de la cicatrice de la césarienne.
J'ai pu aussi, insister auprès des parents, de ne pas hésiter à nous solliciter.
Qu'est-ce que je pourrai faire d'autre ou différemment?
Si je m'aperçois qu'un couple à des difficultés, je lui proposerai, sans lui imposer, de l'aide.
Après avoir apporté une éducation à la santé, auprès de la maman, concernant l'allaitement maternel, il est important de s'assurer que la maman à compris nos explications et s'assurer que la maman a bien intégrer le savoir-faire.
Pour savoir si la maman à intégrer le savoir-faire, il est important d'évaluer ses mises aux seins.
D'échanger avec elle, afin de savoir si ça se passe bien, si elle ne rencontre pas de difficultés.
Dans la situation, nous pouvons voir, que la maman n'a pas intégrer, principalement, le savoir-faire.
Alors dans ce cas, il est important de réajuster notre démarche d'éducation à la santé.
Il est donc important, de revoir avec la maman,
la technique de la tétée,
l'installation pour la tétée,
les différentes positions pour la tétée,
les rations alimentaires pour le nourrisson,
l'hygiène des seins.
Nous reverrons, avec la maman la prévention et le traitement des crevasses et des engorgements.
Après ce réajustement, nous devons évaluer régulièrement comment se passe la mise au sein.
Etre disponible en cas de besoin, répondre aux demandes de la maman, et bien expliquer aux parents que nous sommes disponibles en cas de besoin.
Permettre au nourrisson le plus précocement possible de téter le sein, cela favorisera un réflexe inné.
Cela permet aussi, de favoriser les premiers liens affectifs mère-enfant.
L'enfant va ainsi découvrir les plaisirs du contact corporel, les caresses, l'odeur de la mère.
Toutes ses découvertes sont bénéfiques à son bien-être psychique et à sa sécurité affective.

On peut aussi, en action observer et repérer le plus précocement possible, les difficultés que peut rencontrer la maman.
Rassurer la maman en lui expliquant que même à domicile elle ne sera pas seule, elle pourra contacter la PMI et la maternité en cas de besoin.
Expérimentation active, transférabilité du principe à une nouvelle intervention Nouvelle situation:
Jorane a 28 ans, elle est de nationalité française et elle est aide maternelle.
La maman vit maritalement avec Thomas qui a 29 ans et qui est cadre d'autoroute.
La maman a eu une césarienne d'urgence car le bébé présentait un retard de la croissance intra-utérin..
Ils sont de nouveaux parents, l'enfant a été désiré. L'enfant s'appel Louison, son terme est de 37 semaines et elle pèse 2325 g.
Comme Louison pèse moins de 2500g elle sera prise en charge dans le service de la néonatalogie.
Mon analyse se passe à J3. La maman a fait le libre choix d'apporter à sa fille une alimentation maternelle.
Un nourrisson en néonatalogie peut rester dans la chambre de la maman mais il ne doit pas recevoir de visite, cela afin de limiter les infections.
C'est le cas dé Louison. Le bébé a été une partie de la nuit en néonatalogie.
Le matin vers 8h30 la puéricultrice me demande d'apporter Louison à la chambre de la maman, cela afin que la maman puisse allaiter Louison.
Une fois arrivé dans la chambre, la maman semble très douloureuse, elle présente d'importants engorgements.
Elle me dit qu'elle pense arrêter l'allaitement maternel, ses douleurs sont pour elle difficile à supporter, elle dit que le bébé est trop en demande et dès qu'elle prend le sein elle se retire ou alors elle s'endort.
Elle me dit « qu'elle n'en peut plus !
» Qu'est-ce que j'ai l'intention de faire?
Je demande à la patiente si elle accepte de recevoir de l'aide.
Je mets en place une relation aide tout en effectuant un recueil de donné. Je mets en place une éducation à la santé, en apportant en priorité un savoir-faire concernant les traitements de l'engorgement.
Puis, on peut donner des explications sur le fait que le bébé se retire, peut-être n'arrive-t-il pas à respirer au moment de la tétée ?
Expliquer à la maman comment stimuler le nourrisson afin d'éviter que le nourrisson s'endorme. On peut profiter aussi d'expliquer à la maman comment prévenir et traiter les crevasses.
On y inclut l'installation pour la tétée, la technique de la tétée et l'hygiène des seins.
Puis quand la maman ira mieux on peut l'accompagner sur l'hygiène de vie et sur l'hygiène alimentaire
 

Quelles autres approches ou méthodes sont possibles?
 
- Relation d'aide - Education à la santé
- Prise en charge en interdisciplinarité
- Orienter la patiente avant sa sortie vers la PMI Transition entre expérimentation active et expérience concrète
• organiser la nouvelle intervention.
Comment vas se dérouler ma prochaine intervention Je souhaiterais éviter au maximum les détresses psychologiques des mamans dans la mesure du possible.
En prévenant les mamans des difficultés qu'elles peuvent rencontrer et en leur expliquant comment les éviter.
Dans le service de la maternité on accorde beaucoup d'importance à l'éducation, mais elle est, non structuré, désorganisé et du coup non complète.
Ceci notamment pour l'éducation à l'allaitement maternel. Il n'y a pas de démarche d'éducation suivi au jour le jour, comme nous l'apprenons en centre de formation.
L'éducation est désorganisée, elle se fait en fonction des demandes des parents.

Si la maman de Louison avait connaissance à l'avance des risque d'engorgement liée à l'allaitement, elle n'aurait pas eu autant d'inquiétude, elle aurait su comment les prévenir et la conduite à tenir.
Alors qu'en réalité elle a songé à arrêter.
Alors pour la prochaine intervention, j'envisage de préparer une démarche d'éducation, qui sera adaptée en fonction de chaque parents mais le contenu restera identique afin que tous est droits aux mêmes informations.
Elle sera composée, comme nous l'avons appris, d'objectifs à court, moyen et long terme, avec pour chaque objectifs, les actions et évaluations.
Je n'oublierais pas de réajuster mes explications.
Tout au long de mon accompagnement, j'envisage d'être dans l'observation, et je m'assurerai que la maman me sollicite, si elle éprouve le besoin et cela même une fois sortie de la maternité.
Sources et ressources Ouvrages Jacqueline Gassier — Guide de la petite enfance Accompagner l'enfant de 0 à 6 ans — Editions MASSON 2009 pages 41 Claire Jardy-Masson
— Puériculture pratique — Editions MASSON 2003 2ème Edition pagesl5 Monique Formarier et ljiljana
- Les concepts en Sciences Infirmières — Editions Mallet Conseil 2009 pages 44, 115, 62, 70, 80, 84, 140, 148, 150, 154, 174, 194, 202, 214.
Liens internet La théorie de l'attachement de John Bowlby http://www.scienceshumaines.comlindex.php?lgfr&îdarticle2 1225

Gisèle Cabre

Formatrice IFSI

Rédaction : soignantenehpad.fr

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